Mondial : ALLEMAGNE
L�insouciance de la jeunesse allemande


C�est sans doute le plus grand moment de la carri�re de Thomas M�ller qui vient de marquer deux buts et d�infliger � l�Angleterre (4-1) l�un de ses plus cinglants revers, mais le prodige du Bayern Munich n�a qu�une id�e en t�te: profiter de la t�l�vision allemande pour saluer ses grands-parents.
Ce qu�il a fait dans un grand �clat de rire : � 20 ans, la nouvelle coqueluche du football allemand qui jouait encore en 3e division au printemps 2009, garde les pieds sur terre. �On a gagn� parce que l��quipe dans son ensemble a bien jou�, pas gr�ce � une individualit� �, savoure l�attaquant du Bayern Munich. Du haut de ses six s�lections, M�ller est le symbole de cette jeune g�n�ration � peine surprise de se retrouver en Afrique du Sud et bien d�cid�e � saisir sa chance. Confront� � une cascade de blessures (Ballack, Adler, Rolfes, Westermann) et conscient des lacunes allemandes depuis la finale de l�Euro-2008 perdue contre l�Espagne (0-1), L�w a assembl� pour sa premi�re Coupe du monde au poste de s�lectionneur la plus jeune Nationalmannschaft depuis 1934.
Eloges de Kahn

Avec des �gamins� comme M�ller, Boateng, �zil, Neuer et Khedira, la moyenne d��ge de son onze-type est de 24 ans malgr� la pr�sence des trentenaires, Miroslav Klose et Arne Friedrich. L�w dispose ainsi de joueurs physiquement capables d��voluer pendant 90 minutes � un rythme �lev� quand Torsten Frings ou Christoph Metzelder, deux des cadres du Mondial-2006 et de l�Euro-2008 �cart�s pour cette campagne sud-africaine, donnaient des signes de fatigue et ralentissaient le jeu. Cette jeune g�n�ration, plus dou�e techniquement et mieux form�e tactiquement que ses devanci�res, a permis en effet une �volution du jeu allemand, beaucoup plus v�loce et offensif. Et cela se r�percute dans l��tat d�esprit et l�ambiance r�gnant dans l��quipe dont L�w loue la concentration mais aussi la l�g�ret� et l�enthousiasme. Contrairement � ce qui a pu se passer en �quipe de France, la greffe entre les jeunes et les anciens s�est faite sans anicroches, aid�e il est vrai par le forfait sur blessure de la star, Michael Ballack. Oliver Kahn, l�ancien gardien de but reconverti en consultant t�l�, ne tarit pas d��loges : �Cette �quipe d�Allemagne me rappelle l�Espagne de l�Euro-2008. Son insouciance, sa na�vet� parfois peuvent �tre un atout et elle n�a vraiment rien � perdre contre l�Argentine�, insiste �King-Kahn�. M�ller ne dit pas autre chose: �On peut battre l�Argentine�, assure- t-il, presque insolent.

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