Des huit �quipes encore en lice dans le Mondial-2010, le Paraguay est celle qui a marqu� le moins de buts. Pas surprenant pour une s�lection r�put�e pour sa rigueur d�fensive, mais tr�s inqui�tant avant de d�fier l�Espagne samedi en quart de finale.
Avec Roque Santa Cruz (Manchester City), Lucas Barrios et Nelson Valdez (Dortmund), le s�lectionneur Gerardo Martino compte dans son effectif trois attaquants exp�riment�s qui �voluent en Europe. Mais sur les trois buts inscrits jusqu�� pr�sent par l�Albirroja (un contre l�Italie et deux contre la Slovaquie), aucun n�a �t� marqu� par les attaquants. �Il ne faut pas �tre trop dur avec nos attaquants. S�ils ne marquent pas, c�est peut-�tre que les ballons ne leur arrivent pas assez vite�, a diagnostiqu� Gerardo Martino apr�s la qualification contre le Japon au terme d�un match crispant et ennuyeux (0-0 a.p., 5 t.a.b � 3). L�Argentin trouve d�autres circonstances att�nuantes au rendement fam�lique de ses attaquants: selon lui, les quatre adversaires que son �quipe a rencontr�s (Italie, Slovaquie, Nouvelle- Z�lande, Japon), se sont employ�s uniquement � fermer le jeu dans l�attente d�une �ventuelle erreur de la tr�s rigoureuse d�fense paraguayenne. �J�esp�re que notre prochain adversaire va nous permettre de jouer diff�remment et qu�on ne devra plus faire le jeu. Face � l�Espagne, on devrait avoir plus d�espaces, car ils joueront pour gagner�, a esp�r� Martino, en poste depuis f�vrier 2007.
Digne du catenaccio
Le patron de la s�lection guaranie dispose du joueur id�al pour s�engouffrer dans les espaces: pour compenser l�absence de Salvador Cabanas, meilleur buteur des qualifications avec six des 24 buts inscrits, qui a re�u une balle dans la t�te en janvier dans un bar de Mexico, il a en effet �recrut� Barrios en mai. L�attaquant n� en Argentine a termin� � la troisi�me place du classement des buteurs de la Bundesliga avec 19 r�alisations, mais il n�arrive pas � retrouver la forme affich�e lors des matches pr�paratoires o� il avait marqu� � trois reprises. �L�important, ce n�est pas qui marque les buts, mais que nous formions un groupe uni capable d�atteindre les quarts de finale pour la premi�re fois de l�histoire du Paraguay�, a insist� Barrios. Contrairement � ses pr�d�cesseurs et � son mentor, l�entra�neur du Chili Marcelo Bielsa, partisans d�un football plus offensif, Martino pr�ne une strat�gie digne du �catenaccio � italien avec une d�fense intraitable (un but conc�d�) et des attaquants proc�dant par contres.

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