Mondial : PAYS-BAS 2 - BR�SIL 1
Les Br�siliens K.-O.


Consid�r�e comme une finale avant la lettre, la rencontre comptant pour les quarts de finale de ce Mondial, disput�e hier apr�s-midi � Port Elizabeth entre le Br�sil et les Pays-Bas n�a pas failli aux attentes des milliers de spectateurs et des millions de t�l�spectateurs. Vu le potentiel des deux ensembles pr�sents sur le terrain, cela a engendr� des d�bats de haute facture, riche en rebondissements, emballant, vraiment fou fou les pr�sents devant leurs t�l�s ou sur les trav�es du stade.
Avant l�entame de la partie, les deux formations avaient le souci de se tenir tranquilles et d��viter des cartons jaunes, synonymes de suspension en cas de qualification aux demi-finales. Mais d�s le coup de sifflet lib�rateur de l�arbitre japonais Yuichi Nishimura, c�est l�engagement total qui va primer. Les 22 joueurs entrent dans le match sans round d�observation. Les premi�res minutes sont caract�ris�es par un jeu quelque peu physique, engendrant frictions orales et physiques, amenant une s�rie de coups francs. D�ailleurs, les joueurs se rendent coup sur coup surtout au milieu de terrain, mais sans grande influence sur le r�sultat. Deux attaques n�erlandaises sont intercept�es par les Br�siliens qui amorcent deux contres meurtriers ponctu�s par un but siffl� hors-jeu. Cela se passe � la 8� et 9�. Mais la troisi�me occasion est la bonne. A la 10�, Robhino, recevant une lumineuse ouverture de Felipe Melo, du centre du terrain, n�a eu aucune peine � tromper la vigilance du keeper des Oranje, Stekelenburg, � l�entr�e de la surface de r�paration. Le jeu s�anime de plus en plus et change les donn�es d�avant-match. Les N�erlandais mettent du temps � revenir dans le match car ils attaquent petitement et m�me le coup franc tir� � la 17� par Van Persie passe largement au-dessus du cadre. Les d�bats deviennent quelque peu serr�s mais ce sont les Sud-Am�ricains qui ratent le break � la 27�. En effet, Alves se joue de plusieurs d�fenseurs mais Juan ne parvient pas � conclure en ratant des buts. Les magiciens sudam�ricains continuent leur festival. A la 32�, un superbe encha�nement de dribbles, le poison Robinho d�sarticule la d�fense des Pays-Bas et sert Kaka qui voit sa superbe reprise d�vi�e miraculeusement par le gardien adverse. Au fil des minutes qui s��gr�nent, les Br�siliens prennent un ascendant sur leurs vis-�-vis qui semblent �touff�s et sans �me, C�est logiquement que la Sele�ao arrive � la pause-citron avec un but d�avance (1-0). Le temps de se requinquer et les deux formations entament tambour battant la deuxi�me p�riode de jeu. Alors que le jeu semble ma�tris� par les Sud- Am�ricains, les N�erlandais parviennent �� �galiser � la surprise g�n�rale. Nous jouons la 53�. Sur une attaque anodine des Oranje, Sneijder excentr� sur la droite, centre dans le paquet et� le d�fenseur br�silien Melo touche la balle de la t�te et la d�vie dans ses buts. C�est la folie footballistique sur le terrain. Galvanis�s par ce but surprise, les Pays-Bas se ruent vers les buts des Bleu et Blanc pour profiter de leur flottement. Dans les trav�es, la vuvuzela et les tambours se concurrencent fortement. Van Persie et Sneijder multiplient les orchestrations et les contres offensifs mais les Br�siliens Alves, Kaka, Robinho leur r�pondent du tac au tac. Il reste 30 minutes de jeu et le suspense est � son comble car chaque formation est capable de scorer. Ce sont les N�erlandais qui parviennent � secouer les filets adverses � la 54�. Juste apr�s une belle occasion de Kaka, les Oranje amorcent une attaque qui se termine par un corner. Robben centre sur Kuyt qui prolonge sur Sneijder et secoue les filets br�siliens. Le but a t�tanise les Br�siliens et ils le sont compl�tement lorsque Melo re�oit, � la 73�, un deuxi�me avertissement, apr�s un mauvais geste sur Robben. C�est l�expulsion. Les d�bats deviennent heurt�s. C�est au tour des Sud-Am�ricains d��tre perdus dans cette enceinte. Ils n�arrivent plus � relever la t�te et les N�erlandais g�rent les derni�res minutes de jeu. C�est l�explosion de joie au coup de sifflet final. Vraiment, personne ne comprenait comment et pourquoi les Br�siliens se sont effondr�s en deuxi�me mi-temps et leurs adversaires en ont bien profit�.
O. K.

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