Mondial : LES ENSEIGNEMENTS D�UNE �DITION PAS COMME LES AUTRES
La meilleure d�fense, c'est l'attaque


Avec une finale entre la toujours joueuse Espagne et les Pays-Bas h�ritiers du football total, le Mondial-2010 a souri aux �quipes pratiquant un football d'attaque, � l'image �galement de la r�volution allemande, qui a s�duit les amateurs de beau jeu.
Quatre ans apr�s le Mondial allemand, qui avait envoy� les deux meilleures d�fenses, Italie et France, en finale, la Coupe du monde sud-africaine a r�compens� les �quipes qui cherchaient � jouer. Mod�le de beau jeu depuis son triomphe � l'Euro-2008, la Furia Roja n'a pas reni� ses principes, Vicente Del Bosque a simplement align� un milieu r�cup�rateur plus strictement d�fensif (Sergi Busquets) au d�triment d'un plus offensif (Marcos Senna). Mais le s�lectionneur espagnol fait fructifier l'h�ritage de son pr�d�cesseur Luis Aragones. �Le milieu espagnol Xavi-Iniesta donne la direction � suivre�, explique Christian Karembeu, champion du monde 1998 avec la France et membre du groupe d'�tudes techniques de la Fifa. L'Espagne a, en outre, pu compter sur David Villa au sommet de son art, meilleur buteur du tournoi (5 buts) avant la finale, � �galit� avec Wesley Sneijder, l'homme d�cisif des Pays-Bas, l'Allemand Thomas Muller et l'Uruguayen Diego Forlan. Les Oranje ne jouent pas le m�me football total que leurs l�gendaires pr�d�cesseurs  emmen�s par Johan Cruyff. Ils sont un peu plus prudents d�fensivement, mais ils perp�tuent la tradition du jeu batave. Derri�re les deux finalistes, l'Allemagne a fait tr�s forte impression par son jeu alerte, marquant quatre buts � l'Angleterre (4- 1 en 8e) et � l'Argentine (4-0 en quarts), pourtant deux des favoris.
L'Italie en contre-exemple

�L'Allemagne a cass� le verrou �, synth�tise Karembeu. �Avec cette �quipe, on voit que la cr�ativit� et le jeu collectif restent la force principale des �quipes. Celles qui sont all�es loin dans la comp�tition ont eu la possession de balle.� La r�volution du jeu allemand est contenue dans un slogan de Joachim L�w, le s�lectionneur : �Champion du monde avec une vision d�fensive et en marquant un seul but d�cisif, comme l'a fait l'Italie en 2006, ce n'est plus possible �. Il pr�ne �un jeu offensif qui pose probl�me � nos adversaires�. Le pari est r�ussi, m�me si l'Allemagne ne gagne pas (demi-finaliste des Mondiaux 2006 et 2010, finaliste de l'Euro-2008).
Si l'Uruguay, le quatri�me demi-finaliste, est rest� fid�le � sa culture d�fensive, la Celeste alignait aussi le plus beau duo offensif du tournoi, Diego Forlan- Luis Suarez (8 buts � eux deux). L'Argentine a coul� faute de d�fense mais a toujours jou� vers l'avant, alors que le Mexique, dont Karembeu a aim� �la force collective et la volont� d'attaquer�, s'est �galement distingu� avec son jeu offensif, articul� autour d'un syst�me en 3-4-3. Les Asiatiques, Japon et Cor�e du Sud, ont pass� le premier tour en d�veloppant toujours un jeu percutant. A contrario, ce Mondial n'a gu�re souri aux �quipes trop pr�occup�es par leur performance d�fensive. L'Alg�rie n'a pas marqu� le moindre but, et la France et l'Italie ont �t� renvoy�es � la maison d�s la fin du premier tour r�viser leur culture d�fensive.

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