Le chanteur cha�bi Abdelkader Guessoum n�est plus. Il a rendu l��me mardi dernier vers 16 h � l�h�pital Frantz Fanon de Blida o� il a �t� admis � la suite d�une crise cardiaque. La nouvelle, qui a vite fait le tour de Blida, est tomb�e comme un couperet.
Ses amis s�empress�rent � l�h�pital. Ils confirmeront, contre toute attente, qu�il n��tait plus de ce monde. Dans une douleur lancinante, ils lui firent un dernier adieu. Jovial, aimable et pr�venant, Guessoum aimait rencontrer ses amis. D�sormais, il n�en restera que des souvenirs. Surtout que lui, dont le charisme �tait bien �tabli dans la ville des Roses et partout ailleurs, savait donner de l�entrain aux discussions mondaines. Et c�est pour cela qu�ils ont �t� nombreux � venir, hier, lui rendre un dernier hommage � son enterrement au cimeti�re des martyrs de Blida. Des artistes, des hommes politiques, ses fans et ses amis, ont tenu � assister � ses obs�ques. L�ambiance �tait �mouvante. Les gens pleuraient leur artiste. Aujourd�hui, la chanson �Ch�hilet la�yani� est orpheline. Il la chantait si bien que l�on dirait qu�elle a �t� compos�e exclusivement pour lui. Abdelkader Guessoum est n� le 12 avril 1946 � Blida, il d�buta au d�but des ann�es 1960, en apprenant � gratter la guitare chez son premier professeur de musique en la personne de Mohamed Mahieddine dit Salhi. Il ne tarda pas � montrer son talent puisque lors du Festival national de musique cha�bi, il d�crocha le 1er prix. En 1974, il enregistra deux disques 45 tours. Le succ�s acquis, il va d�s lors collaborer avec Mahboub Bati qui lui composa plusieurs chansonnettes. En d�pit de sa renomm�e certaine, Abdelkader Guessoum restera modeste et ne cessera d�apporter son apport musical � tous ceux qui le lui ont demand�. Aujourd�hui, il s�en est all� aur�ol� de qualit�s qui le grandiront m�me postmortem.
M. Belarbi

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