Le bilan de fin d’année 2009/2010 de l’université du 20-Août 55 fait ressortir un nombre de 4 788 sortants parmi un effectif de 20 600 étudiants, dont 500 en postgraduation, répartis à travers les 5 facultés existantes.
Le grand nombre est recensé dans le système classique, avec 3 470 diplômés. Le LMD a, pour sa part, répertorié 1 318 licenciés. En post-graduation, les statistiques énumèrent à 435 sortants, dont 103 détenteurs de magistère et 6 docteurs en sciences. Outre cet apport humain, les responsables se targuent de l’organisation de 25 manifestations nationales et internationales. Et ce n’est pas seulement le rectorat qui en est à l’actif, mais aussi les facultés qui se sont penchées sur des thèmes d’actualité tels le LMD et l’assurance qualité. La formation est un volet dont l’université y attache une importance primordiale. En témoigne le cycle de perfectionnement dont ont bénéficié 13 enseignants de longue durée, 210 de courte durée et 100 ATS, agents techniques de service, dont 22 l’ont subi à l’étranger. Pour la prochaine rentrée, les responsables de l’université avancent le chiffre de 68 parcours en LMD au lieu des 52 de l’année écoulée. La révision à la hausse a touché également le nombre des licences/master, qui est passé de 12 à 19. Le pôle universitaire bénéficiera de 142 nouveaux postes d’enseignant qui s’ajouteront aux 652 permanents et 400 vacataires et associés. Il y aura aussi comme acquis un labo de recherche dans le domaine des sciences sociales qui s’ajoutera aux 8 nouveaux projets de recherche. Cela en sus des 44 déjà avalisés qui ont impliqué 176 enseignants chercheurs. Le nombre des vice-recteurs sera de 4 au lieu de 3. Le nouveau se chargera du volet de la post-graduation et de la recherche. On annonce également l’éclatement d’une faculté, ce qui portera le nombre à 6 au lieu des 5 actuellement fonctionnelles. Il s’agit de la faculté de lettres arabes et des langues étrangères, qui offrira de 200 places pédagogiques. La grande nouveauté réside dans le pôle d’excellence dans le domaine de l’industrie pétrochimique, à inscription nationale. Ce qui cadre entièrement avec les spécificités de Skikda, wilaya disposant d’un pôle des hydrocarbures qui contribue hautement aux recettes du pays. Le site retenu, à titre de proposition, est Merdj Eddib. Il y aura également un institut national d’arboriculture et deux centres de recherche implantés dans les facultés des sciences et sciences sociales. $Le premier sera spécialisé dans les analyses pétrochimiques et contrôle industriel, alors que le deuxième sera versé dans les sciences sociales. On apprend aussi que l’Enset se dotera, à compter de l’année prochaine, d’une autonomie de gestion. Tout cela s’ajoute au pôle universitaire de 8 000 places pédagogiques à Ramdane Djamel, après que le premier site retenu a été Bouzaâroura, à Oued G’sob. Il y a lieu de rappeler que ces données ont été communiquées lors de la cérémonie de clôture à l’occasion de la fin d’année, dimanche, dans la cour mitoyenne avec le siège du rectorat d’El-Hadaiek, et qui a été sanctionnée par la remise de prix et de cadeaux aux 37 majors de promo, notamment en post-graduation.
Zaid Zoheir

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