La g�n�rale de Khaial Eddil, la (silhouette de l�ombre) pi�ce de th��tre de Chawki Bouzid, d�apr�s un texte de Salim Souhali, a �t� donn�e les jeudi et vendredi au Th��tre r�gional de Skikda.
C�est la 5e production pr�sent�e au public et la troisi�me pour adultes. Saison estivale et horaire inopportun ont �t� probablement les causes qui ont fait que les fans du 4e art n�ont pas �t� assez nombreux � y assister. La pi�ce aborde la condition f�minine. Apparemment, c�est la th�matique de pr�dilection au th��tre de Skikda. La premi�re fois, c��tait avec la pi�ce Impr�cation devant les murs de la ville, mise en sc�ne de Sonia Mekkiou, la directrice. Cette fois-ci, elle est intemporelle et c�est un homme qui met en �vidence le combat, ancestral et tr�s m�diatis�, de la femme pour son �mancipation. �Je fais �a par respect pour ma m�re, ma femme, ma s�ur�, s�explique Chawki Bouzid, tr�s agit�, apr�s la g�n�rale. Et aussi son insoumission � la volont� machiste de la soci�t�. C�est dans un d�cor horrifiant que cela se traduit sur sc�ne. La ressemblance avec Rebecca de Daphn� du Maurier, adapt� � l��cran par Alfred Hitchcock, est frappante. Musique lancinante accompagnant les jeux de lumi�re et d�ombre, craquements des portes et des fen�tres, bruits d�orage, quatre femmes au noir et une cinqui�me en rose. C�est le d�cor d�lirant de la pi�ce. D�ailleurs, c�est sous les d�lires d�une femme, ses r�miniscences, ses peurs, son enfance, que le message veut �tre v�hicul�. Dans une �soutane� chatoyante, l�actrice principale parle, s�agite, se place devant le miroir, s�assoit, se l�ve, puis se rassoit�Elle parle � son double pour garantir le d�foulement. En d�pit de cette volont� de bien faire, le r�alisateur a justifi� son stress � la fin de la pi�ce par le fait que �ce n�est pas ce que je voulais d�montrer sur sc�ne. Je suis un petit peu insatisfait�. La pi�ce sera jou�e, mine de rien, en Italie (au Picolo Th��tre), au Kowe�t et en Su�de.

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