Culture : FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD
Majda Erroumi, une cl�ture en apoth�ose


L�ultime soir�e de la trente-deuxi�me �dition du Festival international de Timgad a �t� enti�rement consacr�e � la vedette libanaise Majda Erroumi.
Le public nombreux, plus de quatre mille, compos� de familles, de jeunes et moins jeunes, a afflu� de tout l�est du pays, du centre et m�me de l�ouest, lui r�servant un accueil des plus chaleureux, en t�moignent les applaudissements nourris, d�s son entr�e en sc�ne. Majda fera une entr�e fracassante sur la sc�ne spacieuse du nouveau th��tre dans une harmonie sublime. V�tue d�une robe rose, orn�e de paillettes et de bijoux scintillants, rehaussant majestueusement sa beaut�, elle annonce la couleur avec une debka du Sham. Avant de passer � son r�cital, Majda parle au public, leur t�moigne son amour et le profond respect qu�elle voue au peuple alg�rien. Pendant deux heures non-stop, elle encha�ne ses anciens succ�s �Idil llia�, �Habibtek�, �Khodni habibi�, Ghanili� �Aa�naki laiali saifia �� puis ses nouveaux succ�s comme �Ma rha esa�l �n chii�, sous les youyous et les applaudissements du public qui l�a accompagn�e sans retenue. Et comme pour se faire plus d�sir�e, la diva libanaise entonne �Ana loulia� de Na�ma Dziria, donnant plus de bonheur � un public conquis et litt�ralement subjugu�. Ainsi se termine la trente-deuxi�me �dition d�un Festival international qui a accueilli pas moins de treize pays en plus des Alg�riens. Les artistes et troupes musicales venus de Syrie, Chine, Tunisie, Maroc, France, Cuba, d�Am�rique latine, d�Afrique, Espagne, Jordanie, Libye, Turquie et du Liban ont �t� �merveill�s par le nouveau th��tre et le luxe qu�il offre aux artistes avec, entre autres, une sc�ne spacieuse et des jeux de lumi�re qui mettent en valeur leurs num�ros. A bient�t pour la 33e �dition !
Houadef Mohammed

Le F Le Festival de estival de A � Z
A comme Alg�rino.
Samir, alias Alg�rino originaire de Khenchela, a r�ussi sa premi�re � Timgad en enflammant le public avec �Ana el guellil, Ya nakar el achra� �Sur la t�te de ma m�re�... contribuant � la r�ussite de la cinqui�me soir�e..
B comme Batna. La capitale des Aur�s, demeure reconnaissante au Festival de Timgad, car elle lui doit une ouverture sur la culture nationale et internationale. Elle lui doit son statut de p�le de cr�ativit�. A la faveur du Timgad elle a eu d�abord la Maison de la culture, l�annexe de l�Ecole nationale des beaux-arts, l�annexe de l�Ecole nationale de musique, le Th��tre r�gional professionnel et surtout r�cemment un complexe culturel et sportif avec mus�e, annexe de la Biblioth�que nationale, un th��tre de plein air (3 000 places), piscine, court de tennis, maison Dounia, terrain de football gazonn�...
C comme camion restaurant.
Venu de Constantine offrir des services modernes avec des ��-emporter� et service rapide � des prix concurrentiels au grand bonheur des festivaliers, Anouar Bensamira doit y revenir l�ann�e prochaine.
D comme Daoudia (Maroc). Avec treize ans de ra� et huit de chanson populaire marocaine Daoudia a r�ussi, avec rien, � faire rythmer les jeunes. Ceux venus pour Houria A�chi ont quitt� la sc�ne, aussit�t que la fille des Aur�s a termin� son r�cital.
E comme empereur Trajan. dont le r�gne a marqu� l�apog�e de l�Empire romain. Il est le fondateur de Timgad en l�an 100 de l��re chr�tienne, comme en t�moigne la plus vieille inscription de la ville antique, document de premi�re importance consacr� � Traianus Augustus Germanicus.
F comme Fans.
Ceux de Houria A�chi �taient en nombre lors de la quatri�me soir�e. La majorit� �tait d�un certain �ge, plus de la trentaine, nostalgie quand tu nous tiens...
G comme Gokhan Tep� (Turquie).
Le Turc, malgr� le handicap de la langue, a �t� appr�ci� par le public de Timgad, il faut dire que la musique turque captive.
H comme Houria A�chi
. qui est revenue au festival de Timgad avec des po�mes o� seuls les cavaliers ont place, en amour, en croyance et dans la vie quotidienne. Voici quelques extraits : �Mon �me est en peine et ma plaie ne veut gu�rir Cavaliers, oh ! cavaliers vous qui concourez, avez-vous vu mon fr�re celui qui porte le turban satin� et la m�daille d�or ?�.
Le messager de Dieu
�Un cavalier arrive de l�Est, sais-tu qui il est ? Mohammed l�homme � la belle parole, il n�y a de Dieu que Dieu�.
Vie quotidienne
�La jument grise, chaperonn�e par deux t�moins, est apparue. Mont�e par le beau Allaoua dont les cheveux ont blanchi plus t�t que de raison. Dieu que mon �me est en peine ! Mes nuits sont souvent blanches et je ne trouve pas le sommeil. Tu en es la cause, oh ! Ma ch�re Keltoum. Lorsque tu t�habilles de soie et de broderies.
I comme Iltache Abderrahmane.
Le directeur de la jeunesse et des sports a men� de main de ma�tre toute l�organisation du festival, ne laissant aucune faille en mati�re d�organisation du public, des artistes, aidant m�me le festival par les infrastructures de la jeunesse comme l�auberge de jeunes qui a h�berg� dans de bonnes conditions les �quipes de la t�l�vision, agents de s�curit�...
J comme Jazzing Flamenco. Antonio Naggaro (Espagne) a r�ussi une belle soir�e, mais les Batn�ens pr�f�rent de loin Chico and The Gypsies, demandant � M. Bentorki de toujours les programmer pour Timgad.
K comme Katchou. Ali Naceri de son vrai nom, n�a pas �t� oubli� par ses gar�ons qui ont �t� les invit�s d�honneur de la soir�e inaugurale. Son fils a�n� recevra des mains du wali le troph�e de cette 32e �dition en plus d�une aide financi�re, remise par M. Bentorki.
L comme Lotfi Benchenak
. Il est l�une des rares stars de la chanson arabe pr�sentes au festival de Timgad, n�ayant pas oubli� la Palestine. Il d�clama un po�me en hommage au peuple palestinien.
M comme Majda Erroumi.
Vex�e par un journaliste qui lui a reproch� d��viter de parler de l�Alg�rie lors de son passage derni�rement � MBC, elle t�moignera de son amour pour ses fans en Alg�rie et le respect du peuple alg�rien lors de la soir�e de cl�ture du festival.
N comme Navettes. Le transport de Batna vers Timgad (35 km) �tait assur� gratuitement pour tous les festivaliers. Des navettes partent de Batna � partir de 15 h et restent tard la nuit pour ne laisser personne derri�re en fin de soir�e.
Ocomme Ouighour ensemble Xinjiang (Chine)
. Avec deux tambours sur cadre (genre de bendir) un dut�r (luth � long manche dont la corde vibrante mesure plus d�un m�tre), d�un ghijak et d�une vielle � pique (Kemanche) les musiciens chinois ont ravi le public de par les chants et surtout la danse ouighour.
P comme parking
. Parking pour les officiels � l�int�rieur du th��tre, juste � la sortie pour les organisateurs, un autre pour les services de s�curit�, encore plus celui de la nouvelle auberge de jeunes des plus s�res.
Q comme quartier. Le quartier des invit�s s�est agrandi cette ann�e avec le nouveau th��tre et pour une fois, le plus souvent, des fauteuils sont rest�s vides comme d�ailleurs une bonne partie des gradins.
R comme ratage. L�absence de Georges Wassouf (Syrie) et de Loun�s A�t Menguellet, a influ� quelque peu sur les rentr�es du festival. Les fans de l�artiste kabyle ont beaucoup regrett� ce ratage.
S comme �son et lumi�re�.
Ce fut un spectacle d�nomm� La braise sous la cendre mont� sur les diff�rents quartiers de la ville romaine de Timgad racontant, gr�ce au brio des artistes du TNA et sous la direction de Tawfik Far�s, l�occupation de la r�gion des Aur�s par les Romains et les soul�vements successifs des Chaouias contre les hordes romaines. De cette pi�ce Braise sous la cendre, en arabe, en fran�ais et en anglais, inaugur�e un certain 5 juillet 1970, il ne reste sur l�antique Tamugadi, ni projecteurs, ni enceintes acoustiques, ni r�gie technique, ni bandes magn�tiques... Quarante ans apr�s, on se pose la question.
T comme Timgad,
dont l�histoire est li�e � la IIIe L�gion Augusta dont la mention sur les diff�rentes inscriptions est, tour � tour, martel�e puis r�tablie, car ce corps d�arm�e a �t� banni pendant douze ans pour avoir particip� � une tentative de renversement de pouvoir.
U comme ultime
soir�e qui a battu le record des entr�es (plus de 4 000). D�ailleurs, les recettes ont �t� sup�rieures cette ann�e malgr� deux soir�es gratuites, la premi�re et la seconde, mais il est vrai que le nouveau th��tre offre 6 000 places.
V comme Vitaa (France)
. La chanteuse fran�aise a d�clar� que sa premi�re visite en Alg�rie est un pr�sage parce que son premier album s�est bien vendu, elle esp�re vendre le second apr�s Timgad. Bon vent !
W comme wali
, Ils �taient treize � assister � la soir�e inaugurale du festival, surtout ceux de l�Est.
Z comme Zougheda Tewfik
. Le chef d�orchestre de la troupe tunisienne de Lotfi Bouchenak, s�est distingu� au qanoun, gavant le public de bonnes notes.
H. M.

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