R�gions : MOSTAGANEM
Grogne des patrons de p�che


Une vive tension r�gne ces derniers jours entre les armateurs de p�che qui risquent de perdre d�finitivement leurs bateaux et la direction de la Banque de l�agriculture et du d�veloppement rural qui reste vigilante sur les proc�dures de remboursement des cr�dits.
La plupart des investisseurs dans la wilaya de Mostaganem, inform�s par les potentialit�s qu�offrent ce secteur, l�ont fait par le biais de pr�ts bancaires remboursables gr�ce � un calendrier. Ceux-ci ont r�pondu � cette offre par le recrutement d�une vingtaine, parfois une trentaine, de jeunes passionn�s par ce m�tier. Dans cette affaire, ce sont les patrons de p�che qui continuent de payer les pots cass�s, au m�me titre que les 400 apprentis marins menac�s par le spectre du ch�mage si la situation n�est pas r�solue. Les patrons de p�che se plaignent de n�avoir pas �t� entendus d�abord par la direction de la p�che et des ressources halieutiques rest�e sto�que devant leurs dol�ances, au sortir d�une audience accord�e par le directeur de la BADR assortie d�une promesse non tenue. La gen�se de cette affaire remonte quand les propri�taires de ces embarcations (chalutiers et sardiniers) ont re�u une mise en demeure les invitant � payer les cr�dits accord�s par la banque selon les conditions g�n�rales du contrat sign� entre les deux parties. Les changements climatiques (mer houleuse) et la production faible de la p�che ont influ� sur le rendement, ce qui a engendr� des endettements jusqu�au cou par les exigences de la banque, mais aussi celles des marins auxquels ils versent des avances continuellement. Les armateurs en difficult� ont sollicit� le directeur de la banque de leur accorder deux ann�es suppl�mentaires pour �taler le d�lai du cr�dit � 7 ans � la place de 5 ans. �La banque a accept�, nous dira le pr�sident de l�association des patrons de p�che, sous condition d�hypoth�quer le bateau, d��tablir une assurance tous risques et d�en faire une demande manuscrite. Nous avons accept� les modalit�s, mais la banque a fait marche arri�re et nous a demand� de r�gulariser nos cr�ances sous huitaine sinon le bateau serait saisi conform�ment � la loi du cr�dit non rembours�.� Un dialogue est n�cessaire avec la direction de la p�che et des ressources halieutiques et la collaboration de la banque pour aboutir � une solution rapide qui saurait contenter tous les partenaires mais surtout pr�server les emplois. A Mostaganem, la mer a, depuis la nuit des temps, �t� plus fertile que la terre.
A. Bensadok

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