Le bras de fer opposant les autorités de la commune de Béjaïa et les commerçants autour de l’organisation d’une foire commerciale au niveau de la surface du lac de l’ex-Souk el fellah ne semble pas près de prendre fin.
Fermement déterminés à faire annuler la tenue de la foire qui, faut-il le souligner, a ouvert ses portes depuis hier et devra se poursuivre jusqu’au 3 août prochain, les commerçants ont baissé rideau pour la deuxième journée consécutive en guise de protestation à l’appel de leur structure syndicale, l’UGCAA, affiliée à l'UGTA. Comme pour la première journée de débrayage observé lundi, excepté les boulangers, les cafetiers et les épiciers qui ont assuré «le service minimum», les autres commerçants ont fermé hier. Après un sit-in observé dans la matinée devant le siège de l’APC, les commerçants grévistes ont investi la rue pour une marche vers le lieu où se tient la manifestation commerciale afin d’exprimer leur mécontentement et exiger la fermeture de la foire. Un impressionnant dispositif policier a été déployé à hauteur de la foire pour faire face à tout débordement des commerçants protestataires qui se sont toutefois dispersés dans le calme au terme de leur manifestation. Estimant que la tenue de la présente foire est «illégale», les syndicalistes de l’UGCAA ont mis en avant l’accord conclu avec les responsables de l’APC pour l’organisation de deux événements commerciaux de ce genre durant l’année. L’une à caractère privé et l’autre qui devait être organisée en collaboration avec les services de l’APC, expliquent les syndicalistes de l’UGCAA tout en précisant que la foire commerciale de ce mois de juillet serait la troisième pour conforter leurs accusations à l’encontre des autorités municipales.
A. K.

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