Sports : CYCLISME
TOUR DE FRANCE
Petacchi fait l'objet d'une enquête


Le maillot vert du Tour de France Alessandro Petacchi a confirmé hier faire l'objet d'une enquête en Italie sur des pratiques dopantes présumées.
Le sprinteur italien de la Lampre, âgé de 36 ans, est soupçonné d'avoir pris plusieurs produits interdits, rapporte la Gazzetta dello Sport, citant du PFC (Perfluocarbone) et de l'albumine. «Le 12 juillet 2010, le procureur de Padoue a invité M. Petacchi à se rendre disponible à la fin du Tour de France pour répondre aux questions sur son passé, qui ne se rapportent ni à la saison actuelle ni à son équipe actuelle», a dit l'avocat du coureur, Virginio Angelini, dans un communiqué transmis par la Lampre. «En toute sérénité, Alessandro Petacchi s'est déjà dit, par l'intermédiaire de son avocat, disponible pour clarifier sa position et il est certain de pouvoir prouver qu'il n'est absolument pas impliqué dans ces évènements », peut-on lire dans le communiqué. Petacchi a remporté deux étapes du Tour de France 2010, à Bruxelles et Reims. L'Italien a été contrôlé positif au salbutamol en 2007.

Contador esquisse des regrets
Alberto Contador regrette d'avoir pris le maillot jaune lundi en attaquant dans le port de Balès alors qu'Andy Schleck avait un problème mécanique. L'Espagnol de l'équipe Astana a pris 39 secondes au Luxembourgeois de la Saxo Bank après cette attaque à laquelle Schleck n'a pu répondre en raison d'un saut de chaîne. Lors d'une conférence de presse après l'étape, Contador a dit qu'il n'avait pas vu Schleck avoir un problème mécanique mais qu'on l'en avait informé quelques minutes plus tard. Dans une vidéo filmée lundi soir dans sa chambre d'hôtel, le maillot jaune esquisse des regrets. «Pile au moment où j'ai attaqué, Andy a eu un problème mécanique dans le dernier col. La course allait à fond et peut-être ai-je fait une erreur, je suis désolé», dit-il. «Dans ces moments-là, la seule chose qui compte est d'aller le plus vite possible. Je ne suis pas heureux en ce sens que, pour moi, le fair-play est très important.» «Ce qui s'est passé aujourd'hui (lundi), ce n'est pas mon genre et j'espère que ma relation avec Andy restera aussi bonne que par le passé», ajoute Contador. L'Espagnol rappelle qu'il faisait partie de ceux ayant attendu les frères Schleck après leur chute dans l'étape de Spa, au début du Tour, et qu'Andy Schleck ne l'avait pas attendu quand il avait lui-même été ralenti par une chute dans le peloton sur les pavés du nord. Dans la soirée de lundi, plusieurs coureurs ont exprimé sur Twitter des points de vue différents sur l'affaire. Les Anglo-Saxons, majoritaires sur le site de micro-blogging, ont plutôt soutenu le Luxembourgeois, tandis que les anciens coureurs et managers parlaient d'un fait de course. «Ce n'était pas une attaque très sympathique de la part d'Alberto à ce moment-là. Mais c'est le cyclisme d'aujourd'hui», a écrit Andreas Klöden, ancien coéquipier de Contador chez Astana. Jakob Fuglsang, coéquipier de Schleck chez Saxo Bank, a estimé que le maillot jaune méritait les sifflets d'une partie du public durant la cérémonie protocolaire. A l'inverse, le sprinteur néo-zélandais du Team Sky, Greg Henderson, absent du Tour, a écrit: «Si (le sprinteur allemand Andre) Greipel déraillait durant un sprint, je ne m'arrêterais pas. A mon avis, personne ne le ferait.»

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