Actualités : TUNISIE
Grand rush des estivants algériens


De Nabeul, Noureddine Guergour
La Tunisie reste, sans conteste, la destination la plus convoitée par les Algériens en période estivale. Ce pays voisin, réputé pour ses sites balnéaires et archéologiques fascinants, offre aux visiteurs un cadre particulièrement agréable.
Les Algériens sont assurément convaincus qu’ils passent un séjour en toute plénitude dans un environnement de rêve : de magnifiques plages de sable fin et une large palette de loisirs à la grande satisfaction des enfants. Ils viennent des quatre coins du pays, même des villes côtières, Alger, Annaba, Oran, Béjaïa… Les petites familles, notamment celles issues de la classe moyenne, préfèrent séjourner chez des particuliers, dans les villes touristiques de Nabeul, Hammamet, Bizerte, et Sousse. Ils louent des studios, des étages de villas ou des maisons meublés à des prix oscillant entre 30 et 80 dinars tunisiens la nuit, en fonction du confort et des commodités proposés. Selon des vacanciers algériens qu’on a rencontrés sur la belle plage «les Jasmins» à Nabeul, une ville côtière très prisée, cette formule permet à des bourses moyennes de passer d'agréables vacances au calme, loin des tracasseries quotidiennes. «Mais en Tunisie au moins, le stationnement et l'accès à la plage sont gratuits», nous dira un père de famille, qui déplore l’incivilité de certains groupes de jeunes qui imposent leur diktat aux alentours des plages algériennes. «Au bled, les vacances ne sont plus à la portée des revenus modestes, on n’a même pas le droit d’utiliser nos accessoires de plage, ces propriétaires autoproclamés nous obligent de payer les tables, les chaises et les parasols, tout devient payant, à cela s'ajoutent les prix exorbitants pratiqués par les commerçants des villes côtières algériennes en période estivale», poursuit-il. Tout compte fait, les vacances en Tunisie reviennent beaucoup moins cher, mais tous les Algériens sont conscients de l'immense potentiel touristique de leur pays, qui reste malheureusement sous-exploité.
N. G.

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