Avec cet été caniculaire et l’approche du mois de Ramadan où le nombre de cas d’intoxication alimentaire augmente, la prévention reste plus que jamais de mise. Attirés par le gain facile, les commerçants omettent souvent de répondre aux mesures d’hygiène.
Des manquements à l’origine de 3 000 à 4 000 cas d’intoxication collective par an, dont 40 % surviennent à la maison et 60 % dans les lieux collectifs, notamment ceux spécialisés dans la restauration. Cependant, à en croire Ould- Abbès, un contrôle sévère attend les commerçants, notamment pour cette saison estivale. Le ministère de la Santé vient de mettre en place un dispositif de prévention «très particulier », promettant de mener la guerre à ceux qui ne respectent pas les règles d’hygiène, un manquement favorisant les intoxications alimentaires. Une application très stricte de la réglementation sera de mise. Ainsi, les textes de loi sur la santé et l’hygiène viennent d’être renforcés et seront beaucoup plus sévères, assure-t-on. «Nous avons des textes qui nous permettent de prendre toutes les dispositions utiles contre les délinquants», a averti le ministre de la Santé. Pour cette saison estivale, il a été décidé de mobiliser 531 établissements policliniques extrahospitaliers et 174 autres hospitaliers, qui seront ouverts 24h/24h dans les 14 wilayas côtières, ainsi que 15 nouvelles unités du Samu. Le ministère rappelle qu’il est indispensable d’effectuer un contrôle d’hygiène des aliments, tels que, entre autres, le lait et ses dérivés, les pâtisseries et les crèmes glacées. L’on recommande également de se laver les mains fréquemment, et systématiquement avant les repas, ainsi que de laver les fruits et légumes avant leur consommation et d’éviter les denrées alimentaires vendues dans la rue. Les taux de non-conformité les plus élevés concernent spécialement le lait, les pâtisseries, les eaux courantes et les merguez, ainsi que les produits d’épicerie, les viandes et dérivés et les boissons. Les fruits et légumes naturellement secs et leurs dérivés, les produits céréaliers et les conserves ne sont pas en reste.
S. A.

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