La nouvelle loi sanitaire sera bientôt sur la table du Conseil de gouvernement. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé, Djamel Ould-Abbès. Comme réforme urgente, celle de l’industrie pharmaceutique.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministre de la Santé a insisté sur l’urgence de réduire la facture d’importation de médicaments. Pour atteindre cet objectif, Ould-Abbès compte encourager la production nationale. Pour ce faire, son département a arrêté des mesures d’encouragement, qui seront soumises à l’appréciation du prochain Conseil de gouvernement. La nouvelle loi sanitaire, qui prévoit de grandes réformes pour le secteur, sera axée, entre autres, sur l’industrie pharmaceutique. Ainsi, le ministre de la Santé propose de réduire la fiscalité des producteurs nationaux de médicaments de 50% et d’augmenter la marge bénéficiaire des pharmaciens lorsque ceux-ci augmentent la vente des génériques. Par ailleurs, Ould-Abbès a assuré qu’«il n’y aura pas de pénurie de médicaments ou de vaccins pour plusieurs années». «Nous sommes prêts à faire face à toutes les pandémies, nous avons de grandes quantités de vaccins et même un surplus par rapport aux besoins habituels», a-t-il précisé. Même la consistance de la banque de sang est suffisante, a-t-il fait savoir. Ainsi, près de 10 milliards de dinars ont été débloqués pour l’achat de médicaments, et la PCH n’a plus qu’à passer ses commandes. Ould-Abbès a indiqué que lors de son arrivée à la tête du ministère de la Santé, le nombre de médicaments non disponibles était de 120. Actuellement, la liste a été réduite à 40 médicaments, et commande les concernant en a déjà été faite, a-t-il confié. Concernant le vaccin pour la saison du Hadj, 42 370 000 doses ont été déjà distribuées. Et depuis le 16 juillet dernier, 50 000 doses ont été ajoutées au stock et 50 000 autres seront réceptionnées en septembre prochain.
S. A.

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