Usagers de la route entre Alger et Boumerdès, vous pourrez éviter le calvaire du barrage de gendarmerie de Réghaïa, grâce à la mise en service d’un tronçon de 13 km de la deuxième rocade autoroutière d’Alger.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le projet de la deuxième rocade autoroutière sud d’Alger, étalé sur 215 km et reliant Zéralda à Boudouaou, connaît un taux d’avancement global de 93 %. C’est ce que le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a pu constater hier lors d’une visite d’inspection. Certes, l’axe compris entre Zéralda et Douéra est déjà ouvert à la circulation depuis des mois. Toutefois, le tronçon reliant l’échangeur de Douéra à Birtouta reste à achever totalement et à livrer à la circulation, incessamment et en priorité selon M. Ghoul, même si la jonction avec l’autoroute Est- Ouest est déjà lancée sur 17 km. Comme il reste à accélérer le rythme de réalisation des tronçons restants jusqu’à Boudouaou, et notamment au niveau du grand viaduc de Berrahmoune encore inachevé. Mais, bonne nouvelle pour les usagers de la route entre Alger et Boumerdès, et ceux venant de l’intérieur du pays, le calvaire du barrage de gendarmerie de Réghaïa est censé être terminé et la circulation davantage fluide. Venant par exemple de Boumerdès, les automobilistes pourront accéder, via Boudouaou et Kharrouba, au CW 36 et à l’échangeur de Ouled Moussa, à un troncon autoroutier de la deuxième rocade. Mis en service hier, ce tronçon relie notamment les localités de Ouled- Moussa, Larbaâtache et Ouled Omar sur 13 km dont 3,5 km d’axe principal. Il permettra la fluidité de la circulation, dans le sens notamment d’Alger et de sa périphérie est. A charge cependant d’une bonne signalisation directionnelle et que le flux routier ne soit pas contraint par d’autres barrages de services de sécurité, un «mal nécessaire», selon les propos récents du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould-Kablia. A ce propos, le ministre des Travaux publics a indiqué, quoique peu explicite, que le gouvernement dispose d’un plan global en matière de sécurité et de fluidification de la circulation. La visite d’inspection a permis à M. Ghoul d’insister sur la nécessité d’un aménagement écologique adéquat du projet, le développement de l’«éclairage intelligent» par l’énergie solaire et la réduction des nuisances sonores. Mais aussi sur la nécessité, l’«exigence », pour les entreprises de réalisation de recruter l’encadrement pour chaque projet. Et également, favoriser l’insertion des compétences nationales, les ingénieurs et techniciens formés dans les universités nationales et leur permettre de poursuivre leurs études ou travaux de recherche.
C. B.

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