Nous avons publié, le 18 juillet, un article relatant la neutralisation à Bordj-Ménaïel (W. de Boumerdès) d’une bande de trafiquants de drogue. Nos sources faisaient état des ramifications dans ce trafic avec le terrorisme. Cela a été relaté. Ce n’est en effet un secret pour personne que les islamistes armés contrôlent une partie de ce trafic.
Hier, Madjid, le frère du principal suspect, Ikem Kamel en l’occurrence,  s’est présenté à notre bureau pour se démarquer du terrorisme. «C’est vrai que mon frère Kamel a commis des actes délictueux et il doit payer pour ça. Mais j’affirme que notre famille n’a aucun lien avec le terrorisme et n’a jamais soutenu ni travaillé pour les terroristes. Bien au contraire, elle en est la victime. Mon frère Nacer a été brûlé vif en 1994 à Cap-Djinet et moi j’ai été blessé », dira notre visiteur. Défendre l’honneur de sa famille est un droit. Cependant, quelques précisions par rapport à notre article s’imposent. Les noms de famille des suspects n’ont pas été transcrits dans l’article en question. C’est le principe de la présomption d’innocence que avons respecté. Par ailleurs, cela ne sert pas la lutte contre le trafic de drogue en accablant des familles innocentes.
Abachi L.

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