AOUACHRIA REDOUANE, ENTRAÎNEUR NATIONAL CADETS :
«Tout pour se qualifier»

Le Soir d’Algérie : Comment s’est effectuée la préparation ?
Aouachria Redouane : Je peux dire que les conditions de séjour, de transport étaient correctes dans l’ensemble. Mais en ce qui concerne notre équipe nationale, je crains que ça soit un handicap pour elle. Effectivement, nous n’avons pas joué assez de rencontres amicales pour perfectionner le rendement des joueurs et améliorer la cohésion technico- tactique. Il faut avouer que ce groupe de joueurs commence à bien travailler et créer une bonne ambiance.
Avez-vous une idée sur les adversaires de l’Algérie du premier tour, à savoir les Marocains et les Congolais ?
Notre participation au tournoi qualificatif du Sénégal, en mars dernier nous a permis de les rencontrer et d’avoir une idée sur ces deux formations. A cette période-là, ces deux équipes formaient des ensembles assez compétitifs et depuis, elles ont dû progresser surtout si elles ont joué des matches amicaux de haut niveau.
C’est un groupe qui a été constitué depuis combien de temps ?
Ce groupe a été constitué quelques semaines avant d’aller au Sénégal, disputer, en mars dernier, le tournoi qualificatif des 1ers Jeux olympiques de la jeunesse de 2010. Juste après, les joueurs sont retournés dans leurs clubs pour les besoins de la compétition nationale. Nous avons repris le chemin de la préparation en regroupant le 21 juin dernier, 31 éléments et aboutir à la fin à 16 joueurs devant figurer dans la liste réglementaire autorisée par la Confédération africaine de handball.
Pour revenir à la composante de l’équipe, est-ce que chaque poste de jeu est assez pourvu de doublure?
Le handicap majeur qui prévaut dans cette équipe est le manque de joueur arrière droit gaucher. Aussi, nous sommes obligés de jouer avec un droitier à droite. Même au niveau des équipes seniors, ce n’est pas évident.
Pensez-vous avoir pris les meilleurs joueurs de cette catégorie, en Algérie et en France?
Je pense que les éléments capables de défendre les couleurs algériennes sont dans cette équipe mais la prospection se poursuivra après la CAN. Concernant les joueurs évoluant en France, un début de prospection nous a permis de dénicher trois éléments de bonne qualité technique mais il existe encore d’autres joueurs susceptibles d’être retenus.
Vous êtes déjà dans l’ambiance de ce championnat d’Afrique, comment allez vous le gérer ?
Ce qui nous intéresse le plus est le volet technique que nous aurons à gérer. Nous irons au Gabon pour faire notre possible de bien négocier les deux rencontres du premier tour et nous qualifier pour la suite de cette compétition. Mais comme tous les sportifs le savent et l’appréhendent, il y a le risque des coulisses. N’oublions pas que nous sommes un pays de handball. Aussi, les joueurs devront pallier le manque de compétition amicale par une détermination à toute épreuve pour honorer le handball algérien et décrocher par là-même un des billets qualificatifs au Mondial argentin de 2010.
Propos recueillis par Ouahid Karimi

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