R�gions : NA�MA
Le scorpion fait deux morts � A�n-Sefra


A chaque arriv�e des grandes chaleurs, l�inqui�tude s�installe chez la population de la r�gion. La cause ? Le scorpion androctones australis Hector, de la famille des arachnides, un insecte de quelques centim�tres de long dont le poids n�exc�de pas les 22 grammes, et qui porte une paire de pinces � l�avant et un aiguillon venimeux derri�re son abdomen.
Le caract�re sp�cifique de la r�gion d�une part, et le climat chaud et sec d�autre part, favorisent la prolif�ration du scorpion. Pendant la p�riode de canicule (juin, juillet, ao�t), l�on enregistre un nombre assez important de piq�res de scorpion entra�nant dans certains cas la mort. Les services de la pr�vention de la wilaya d�nombrent chaque ann�e entre 800 et 1 000 piqu�s en ces p�riodes. Pour ce mois de juillet 2010, on nous signale deux d�c�s � l�h�pital d�A�n-Sefra, deux enfants �g�s respectivement de 2 et 3 ans (11 juillet et 25 juillet), qui ont trouv� la mort suite � des complications graves. Dans les zones rurales, les cas de piq�re sont trait�s illico par incision de la plaie, ou en aspergeant avec un insecticide ou du gaz butane la zone piqu�e, ou bien par l�application de la plante �remth�, plante m�dicinale connue dans la r�gion et utilis�e comme pansement compressif. D�autres piqu�s font recours aux tolbas, pour un verset coranique, c�est le cas dans la commune de Tiout, o�, nous dit-on, les 90% des piqu�s n�iront pas vers les centres de sant�, mais vers les tolbas. N�anmoins, ces moyens ne sont pas dans tous les cas efficaces. Le scorpion � A�n-Sefra et Tiout, de couleur jaune clair, est tr�s dangereux, son venin se propage vite. Auparavant, la lutte antiscorpion se faisait par des �quipes de ramassage pour chaque quartier, et l�op�ration donnait de bons r�sultats. Mais aujourd�hui, quoique des compagnes de traitement par �insecticide � se font �� et l�,mais le produit n�a aucun effet m�me sur les moustiques. (NDLR : nous avons assist� � cette op�ration � Tiout, qui est envahie de moustiques, o� la population passe en cette p�riode des nuits blanches). La participation du citoyen dans la lutte joue un grand r�le, car le scorpion fait son g�te dans les amas de pierres, les d�chets, les d�tritus abandonn�s, etc. Le manque d��clairage dans certains endroits favorise aussi la mobilit� du scorpion qui s�infiltre et trouve refuge dans les maisons v�tustes et d�munies de cr�pissage. La pr�vention demeure l�aspect primordial pour �pargner des vies humaines. Chaque ann�e, les piqures co�tent la vie � de nombreux citoyens. Quand donc mettrons- nous fin � ce danger mortel ?
B. Henine

L��t� de tous les maux
La wilaya de Na�ma vit depuis quelques jours sous la canicule. Pour certaines familles ais�es, c�est la p�riode des vacances, c�est le moment de la rupture avec l�habituel dodo-boulot, c�est donc, le moment de quitter la r�gion pour la grande bleue.
Pour d�autres, sans moyens et sans revenus, l��t� est une saison de grandes chaleurs, pendant laquelle elles suffoquent. Soleil de plomb, vents de sable, coupures d�eau et d��lectricit�, scorpion, insectes divers et maladies provoqu�es par les m�faits de la chaleur (telles les pathologies respiratoires) sont leur lot quotidien. Pour ne pas dire qu�aucun moyen de distraction ou de loisirs n�est � signaler, du moins pour l�heure, on peut citer les deux piscines de Mecheria et Na�ma, certains bassins de natation ouverts dans certaines communes, et des tournois de football organis�s ici et l� par les jeunes, tandis que chez d�autres, c�est la l�thargie totale. Les routes sont d�sertes � partir de la mi-journ�e et ce n�est qu�� partir de 17h que la circulation reprend petit � petit jusqu�au petit matin. Les gens sont � la recherche d�air frais dans les terrasses de caf�s, les salons de th� climatis�s et cr�meries, ou tout simplement lors de randonn�es � travers les boulevards. Pour les colonies de vacances, quelque 2 000 enfants sont admis dans des centres en bord de mer. Certaines familles de fonctionnaires ont b�n�fici� de s�jours de d�tente organis�s avec le concours des �uvres sociales dans des camps et des h�tels de la c�te. C�est l��t�, le thermom�tre atteint de temps � autre le pic de 40� et parfois plus. Sauve qui peut !
B. Henine

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