Le sort de l'entra�neur de Cor�e du Nord condamn� aux travaux forc�s par le r�gime, suite � ses r�sultats au Mondial, pr�occupe les instances dirigeantes du foot.
Le pr�sident de la Fifa, Sepp Blatter, a demand� hier mercredi des explications � la Cor�e du Nord � la suite d'informations concernant des humiliations faites � l'�quipe nationale de football � son retour du Mondial-2010 et � la condamnation de l'entra�neur aux travaux forc�s. L'organisme mondial du football a d�cid� d'enqu�ter sur cette affaire et, dans un premier temps, a envoy� une lettre aux autorit�s nord-cor�ennes de football pour v�rifier les all�gations des m�dias. �Nous avons adress� une lettre � la F�d�ration de football (nord-cor�enne) pour savoir si les all�gations avanc�es par les m�dias, selon lesquelles l'entra�neur et certains joueurs (nords-cor�ens) avaient �t� condamn�s et punis, �taient vraies� a d�clar� M. Blatter. �Nous l'avons fait comme une premi�re �tape et nous verrons ensuite comment ils r�pondront. Mais cela n'est pas simple�, a ajout� le pr�sident de la FIFA. La Cor�e du Nord, qui faisait sa premi�re apparition au Mondial depuis 1966, a bien r�sist� au Br�sil (d�faite 2-1) avant d'�tre balay� par le Portugal (7-0) puis la C�te d'Ivoire (3-0). Selon Radio Free Asia, au retour du Mondial, les joueurs avaient �t� r�unis au Palais de la culture dans la capitale et soumis durant six heures � la �critique id�ologique� devant quelque 400 dignitaires. Les joueurs auraient �t� contraints de critiquer l'entra�neur Kim Jong-hun. Ce dernier aurait �t� puni pour avoir �trahi� Kim Jong-un, l'un des fils du leader Kim Jong-il, et envoy� aux travaux forc�s. Le pr�sident de la Conf�d�ration asiatique de football (CAF), Mohamed bin Hammam, a rencontr� plusieurs joueurs lors d'une r�cente visite en Cor�e du Nord mais n'a eu aucune nouvelle de l'entra�neur. �Il y a eu des informations selon lesquelles quelques joueurs avaient �t� tortur�s mais je ne peux rien confirmer car je n'ai personnellement rien vu ni entendu�, a d�clar� le pr�sident de la CAF.

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