Culture : Le coup de bill�art du Soir
Alger au fil du temps


Par Kader Bakou
�Alger avant 1830� : combien de fois a-t-on vu un tableau de peinture figuratif portant ce titre ? C�est certainement par nostalgie que les artistes peintres alg�riens, surtout les miniaturistes, reproduisaient une multitude de vues de la ville telle qu�elle �tait avant l�arriv�e des Fran�ais. L�ann�e 1830 constitue la fin d�une �poque.
La Casbah, en elle-m�me, avec ses ruelles, ses maisons antiques et ses monuments, est un autre th�me de pr�dilection des artistes peintres a l g � r i e n s . O m a r Zermane nous a confi�, un jour, que c�est parce que La Casbah est en train de dispara�tre, qu�il veut la peindre afin de laisser un t�moignage d�elle pour les g�n�rations futures. Ces derni�res ann�es, un ph�nom�ne nouveau est apparu : les photographies et les cartes postales de l��poque coloniale. A Alger, elles sont visibles partout, dans les caf�s, les restaurants, etc. Des vendeurs, plus ou moins ambulants, notamment � la Grande- Poste, en proposent de grandes quantit�s. Ce commerce, apparemment, marche bien. Des gens, souvent, cherchent un t�moignage de leur quartier tel qu�il �tait jadis. D�autres veulent simplement voir comment �tait �Alger entre 1830 et 1962�. Certaines de ces photographies nous ont montr� que le tramway dans la capitale �tait autrefois une r�alit� �depuis l�ann�e de Charlot�, pour reprendre une c�l�bre expression populaire. Aujourd�hui, en 2010, ce moyen de transport commode et non polluant est toujours nomm�e �d�sir� � d�faut de� d�lire !
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable