Actualit�s : SITUATION FINANCI�RE
�L�Alg�rie se porte bien�


L�acc�s au cr�dit bancaire, la baisse de la pression fiscale, la r�forme des banques et de l�administration fiscale sont autant de mesures prises par l�Etat afin de permettre � la sph�re �conomique, hors hydrocarbures, de contribuer au d�veloppement du pays. C�est ce que soutiennent les sp�cialistes.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier au forum d� El Moudjahid, Abdelmalek Zobeidi, directeur g�n�ral de la r�vision, de la prospection et de la politique au minist�re des Finances, est revenu avec plus de d�tails sur les diff�rentes actions �conomiques et financi�res entreprises par l�Etat pour faciliter l�investissement en Alg�rie. Indispensable pour la production, l�argent a �t� assur� aux PME gr�ce � l�acc�s facilit� au cr�dit bancaire. La r�duction de la pression fiscale, qui est en diminution depuis plus de cinq ans, constitue, elle aussi, une facilit� consid�rable pour ces soci�t�s. Il en est de m�me pour la r�forme des banques et de l�administration fiscale qui est � l�avantage de l�entreprise. �Via ces dispositions et ces facilit�s, l�Etat attend une meilleure contribution des soci�t�s � l��conomie du pays�, a dit l�intervenant. Une autre politique qu�il consid�re �fondamentale � : l�internisation du financement des investissements �conomiques. �Tous les investissements doivent se faire avec un financement interne sans avoir recours � l�endettement �tranger, y compris les projets des soci�t�s �trang�res en Alg�rie�, explique-t-il. S�agissant de l�investissement public, l�expert a rappel� la cr�ation du Fonds de r�gulation des recettes en 2000. Ayant pour mission de �s�curiser� le financement du programme d�investissement public � moyen terme, ce fonds a atteint 4 300 milliards de dinars � la veille du d�marrage de l�ann�e 2011�, souligne-t-il. Quant � la s�curisation des capacit�s d�importations, la bonne gestion des r�serves en devises s�impose. �Nous sommes en s�curit� et l�ann�e 2011 se fera sans aucun choc�, dit-il. Et de citer qu�en 2009, les r�serves du pays �taient de 147 milliards de dollars avant d�atteindre, en juillet 2010, 150 milliards de dollars. Evoquant la crise financi�re mondiale de 2009, il indique que son impact sur notre pays a �t� �l�ger�. L�Alg�rie a �chapp� � la crise financi�re de 2009 car elle a pay� par anticipation sa dette ext�rieure. A la fin du mois d�ao�t dernier, elle s��levait � 440 millions de dollars. Un montant qualifi� d��insignifiant � par Abdelmalek Zobeidi. Il y a aussi l�absence de pertes financi�res dues aux banques alg�riennes qui, explique-t-il, �ne sont pas interconnect�es et ne sont pas sur le march� financier international�. Et de poursuivre : �Certes, nous n�avons pas perdu sur le plan financier mais nous avons perdu sur le plan de nos exportations en hydrocarbures � cause du prix et de la demande qui ont baiss�.�
R. N.

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