Acc�l�ration des travaux de r�alisation du chantier, instauration d�une communication p�riodique entre l�AADL et les futurs acqu�reurs, �tablissement de l�acte de vente sur plan pr�alable � l�octroi de l�aide de la CNL. Telles sont, entre autres, les demandes formul�es par les postulants aux 38 logements sociaux participatifs de l�AADL.

L�un des plus vieux projets encore en voie de concr�tisation sur le territoire national. 17 mois apr�s avoir confi� la r�alisation des 38 logements � l�entreprise chinoise du XTFCD, exactement d�but mai 2009, les travaux pi�tinent encore au niveau du site de la Kobia, jouxtant le cimeti�re longeant Zarabata. Outre les contraintes financi�res stigmatis�es par les Nippons, qui �taient derri�re l�arr�t pour quelques jours du chantier, en juillet 2010, un autre facteur est venu s�y greffer. Il s�agit du manque de personnel employ�. �Comment voulez-vous que le chantier soit livr� dans les d�lais avec un nombre de man�uvres, en activit� r�guli�re, ne d�passant les 10, dont 6 de nationalit� alg�rienne ?� s�interroge notre source. Pour un autre acqu�reur, �le probl�me des travailleurs n�est pas aussi contraignant : l�effectif est sup�rieur � celui en fonction lors du lancement des travailleurs. Outre cela, aucune entreprise alg�rienne n�est en mesure de faire travailler ses travailleurs 14 heures tous les jours�. La vraie entrave r�side dans la p�nurie de ciment. L�indisponibilit� de ce mat�riau de construction en a toujours �t� ainsi sans que les instances comp�tentes daignent y rem�dier. Le deuxi�me point de revendication est li� � l�absence de communication qui a toujours pr�valu entre les acqu�reurs et l�AADL. Les premiers cit�s comptent beaucoup sur la disponibilit� de la nouvelle directrice, afin de mettre le hol� a cette fid�lit� non m�diatique qui n�a que trop dur�. �Depuis 2005, date de versement de la premi�re tranche, jusqu'� nos jours, les acqu�reurs n�ont jamais �t� impliqu�s dans quoi que ce soit les concernant. M�me l�acte de vente sur plan, pr�alable � l�octroi de l�aide de la CNL, n�a pas �t� �tabli, et notre dossier administratif est toujours incomplet.� La situation des 38 acqu�reurs est l�une des plus dramatiques dans les annales de l�habitat. Une grande partie d�entre eux vivotent dans des appartements lou�s � coups d�une dizaine de millions de centimes annuellement. Au moment ou nous mettons sous presse, quelques-uns sont � la recherche d�une nouvelle location, avec, � la cl�, un couple dispers� et r�parti entre les deux maisons paternelles. Et dire que ces frais ont pu �tre �vit�s il y a 3 ans, soit en 2007, date effective de r�ception des 38 LSP de AADL Skikda.
Zaid Zoheir

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