Culture : LA LITT�RATURE AFRICAINE AU SILA
Esprit Panaf, es-tu l� ?


Le stand �Esprit Panaf� est le premier que rencontre le visiteur en entrant par la porte principale du Salon international du livre d�Alger.
Le 2e Festival culturel panafricain a eu lieu l��t� 2009, mais ses �chos r�sonnent encore dans nos oreilles. Ses �avantages collat�raux � aussi. Ainsi, l��dition africaine du Festival international du th��tre s�est transform�e en Festival international du th��tre d�Alger tout court. Dans la foul�e, le stand �Esprit Panaf� est un des plus importants le plus visit� de cette 15e �dition du Sila.Pour marquer l��v�nement, commissariat du Salon a �galement publi� une revue intitul�e L�Afrique parle livres. Neuf auteurs ont contribu� � cette revue. �A la demande des organisateurs, des auteurs invit�s ont accept� de r�diger chacun un texte en hommage � un �crivain ayant pour lui l�image ou le statut d�un a�n�, �crit Samia Zennadi Chikh, charg�e du d�partement Afrique du Sila, dans la pr�sentation de la revue. L�id�e, � travers cette initiative, est de �donner � voir et � lire trame qui s�est tiss�e dans le cours du XXe si�cle entre auteurs et lecteurs, entre pr�curseurs, initiateurs, fondateurs et ceux qui les ont lus qui sont devenus eux-m�mes des �crivains reconnus, des maillons dans une cha�ne de transmissions, de correspondances, de reconnaissances, qui s�appelle la litt�rature africaine moderne�. D�s qu�on prononce le mot �n�gritude�, les gens citent les noms de L�opold S�dar Senghor et celui d�Aim� C�saire. Mais, pour l��crivain et critique congolais Boniface Mongo-Mboussa, �sans Damas, N�gritude n�aurait pas exist�. Et sans ce mouvement litt�raire et id�ologique qui a lib�r� la parole, nous ne serions pas l�, aujourd�hui, � �crire�. Dans sa contribution portant le titre de �L�on-Gontran Damas, passant consid�rable et mauvais sang de la n�gritude�, Mongo-Mboussa �crit en conclusion : �La po�sie de Damas, directe et s�che, est une critique de l�assimilation et un chant de libert�. Amer, ironique, Damas est notre premier po�te maudit.� L��crivain camerounais Patrice Nganang, de son c�t�, a parl�, notamment, de Ibrahim Njoya, sultan des Bamouns (Cameroun) qui a invent� l��criture bamoun vers 1897. Pour Sami Tchak, �Camara Laye a r�ussi le plus difficile : creuser dans le particulier pour atteindre l�universel le plus profond et le plus durable.� Plus loin, Caya Makh�l� reprend cette phrase de Sony Labou Tansi : �Chaque g�n�ration vient au monde avec sa propre part du monde� Nous avons le devoir d�ajouter du monde au monde.� Gilbert Gatore, lui, exprime son admiration pour l��uvre de l��crivain blanc sud-africain J. M. Coetzee, prix Nobel de litt�rature en 2003. Toujours dans la revue L�Afrique parle livres, Mohamed Sari �voque sa rencontre avec Tahar Ouettar et Fran�ois Nkeme aborde le probl�me de la langue � travers l��uvre de Mongo Beti. Enfin, Cheikh Hamidou Kane souligne �la place singuli�re de Amadou Hamp�t� B� dans la litt�rature africaine et universelle, tandis que Eug�ne Ebod� retrace l�itin�raire litt�raire et politique de Jacques Rabemananjara �le baobab majestueux � malgache. Le Sila se poursuit au complexe olympique Mohamed-Boudiaf jusqu�au 6 novembre 2010. Des rencontres litt�raires sont pr�vues quotidiennement (� partir de 15h) au niveau du stand �Esprit Panaf�.
K. B.

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