R�gions : LIVRAISON DES LOGEMENTS LSP � CONSTANTINE
Les raisons d�un retard


Remis sur le devant de la sc�ne locale suite � la visite de travail effectu� par le wali de Constantine � la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli, le retard enregistr� dans la livraison des 8 500 logements LSP inscrits au titre du programme quinquennal 2005- 2010 a �t� au centre du d�bat lors du forum hebdomadaire de la radio Cirta FM.
Pour rappel, le chef de l�ex�cutif a fait part de son m�contentement concernant l��tat de chantier perp�tuel dans lequel se trouve la Nouvelle- Ville, tout en faisant des remontrances au directeur local du logement et des �quipements publics, lequel accusa la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP) d��avoir octroy� des projets � des entreprises d�faillantes et/ou de cat�gories 3 et 4�. Le pr�sident de la CAP, M. Salmi, sera cat�gorique : �Sur les 1 390 logements �chus aux promoteurs immobiliers affili�s � la Conf�d�ration, 795 ont d�j� �t� livr�s et 425 le seront avant la fin de l�ann�e ; quant aux 170 logements restants, ils seront pr�ts courant 2011 ! Il faut aussi pr�ciser que la plupart de nos entreprises ayant men� � terme leurs projets ont b�n�fici� d�autres de la part de l�administration. � Intervenant � son tour, M. Benyounes, chef du service logement � la Dlep, nuancera les propos de son directeur en situant le probl�me non pas dans les choix de la CAP, mais bien dans le flou entourant la relation entre les souscripteurs et les promoteurs d�un c�t�, et les promoteurs et l�administration de l�autre, ce qui provoque in�vitablement des couacs. Il annoncera dans la foul�e la mise en �uvre de nouvelles lois permettant de limiter les d�passements de certains entrepreneurs, notamment celle relative � l�exigence par l�administration d�une �attestation de bonne ex�cution� pour tout postulant � un projet. Le repr�sentant de la Dlep fera aussi part de la fin prochaine, pour des raisons �videntes d��thique, du choix par l�entrepreneur du bureau d��tudes charg� du contr�le et du suivi de son projet, mission qui �choira d�sormais � l�administration. Enfin, en r�ponse � la question soulev�e par le wali concernant la cat�gorie des entreprises choisies, M. Benyounes pr�cisera que �cela n�est gu�re un crit�re suffisant� et qu��il fallait aussi donner leur chance � des entrepreneurs qui d�butent�. Pour sa part, le directeur local de la Caisse nationale du logement (CNL), M. Ghimouz, fera une juste analyse de la situation : �Les acteurs impliqu�s dans l�op�ration sont tous responsables : les promoteurs immobiliers ne disposent pas toujours des fonds n�cessaires pour faire avancer leurs chantiers, et il ne peuvent compter ni sur le souscripteur au programme LSP, par d�finition �dans le besoin�, donc ayant des difficult�s � honorer ses obligations de paiement ni sur l�administration et les banques vu la lenteur des proc�dures et les complications bureaucratiques�. M. Salmi conclura que �le v�ritable probl�me, c�est le manque de coordination entre ces diff�rents acteurs�.
H. Issam

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