R�gions : MOSTAGANEM
D�mant�lement d�un r�seau de faux-monnayeurs


La falsification prend une ampleur inqui�tante, la mafia attir�e par le gain facile ne recule devant rien. L�exploitation d�informations parvenues � la section des investigations de la SRPJ faisant �tat d�une grande quantit� de faux billets de banque en euros, a amen� les services de s�curit� � proc�der � des filatures ayant abouti � l�interpellation de trois malfaiteurs, �g�s entre 26 et 29 ans, (l�un est originaire de Mostaganem, les deux autres de Mascara et d�Oran) en possession de plusieurs millions de faux billets de 100 et 50 euros ind�tectables aux UV.
Les trois malfaiteurs �changeaient les faux euros pour l��quivalent de 500 milliards de cts de nos dinars. 25 millions de faux euros ont trouv� acqu�reur dans le march� parall�le surtout en ce moment propice du p�lerinage (hadj) et se trouvent donc en Arabie Saoudite, le reste a �t� r�cup�r� par les �l�ments des services de s�curit� pr�t � �tre �coul� en masse. Ce r�seau fait partie de ce vaste plan de banditisme destin� � d�stabiliser notre pays et cette affaire pourrait bien d�busquer sur de gros gibiers en Alg�rie ou en France o� ont �t� fabriqu�s les billets. Les mis en cause, qui ont �t� traduits mercredi dernier devant le tribunal pour y �tre entendus, ont �t� plac�s tard dans la soir�e en d�tention pr�ventive par le magistrat instructeur avec comme griefs retenus : trafic de devises, introduction et distribution de la fausse monnaie, change ill�gal de devises contraire � la loi sur la monnaie, blanchiment d�argent, association de malfaiteurs, falsification et faux et usage de faux.
A. Bensadok

Un cadavre sur la plage de Kef Lasfar

La mer vient de rejeter un corps, probablement celui d�un harrag parmi les cinq qui ont p�ri lors de leur tentative de traverser la mer pour rallier les c�tes ib�riques ces derniers jours. Les �l�ments de la Protection civile � Kef Lesfar, pr�s de Petit-Port, ont transport� le corps, dans un �tat de d�composition tr�s avanc�, vers l�h�pital de Sidi-Ali pour autopsie. Les familles des cinq harraga vivent le calvaire tant que les corps de leurs enfants disparus en mer ne sont pas retrouv�s et enterr�s pour pouvoir enfin faire le deuil.
A. B.

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