Sports : ESPAGNE
Histoire de familles


�Papa, pourquoi nous on est pour l'Atletico ?�. Dans la ville du tout-puissant Real, autoproclam� �meilleur club du monde�, �tre supporter des Matelassiers est loin d'�tre une �vidence.
Cette campagne d'abonnement du club colchonero (de 2001) dit tout haut ce qui se murmure autour du Rio Manzanares depuis plusieurs g�n�rations de Rouge et Blanc. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas d'�tre Atletico. Point. Etre Atletico, c'est souffrir en silence. Alors quand le derby approche, la ville se s�pare et les familles se r�unissent. C�t� sud, les quartiers populaires construits tout autour du Vicente-Calderon. C�t� Nord, le Madrid des immeubles et des beaux quartiers au milieu duquel tr�ne Santiago-Bernabeu. Ce soir, les Colchoneros de Quique Sanchez Flores montent au Real du �Mou�. M�me pas peur. Comme d'habitude, m�me les stats n'en ont que pour le Real. En 153 derbies, le Real c'est 81 victoires, 33 nuls et 39 d�faites. Pire, depuis 20 ans l'autre club de Madrid n'a battu son gros voisin que 3 fois (1991, 1998, 1999). La derni�re fois, c'�tait le 12 janvier 1999 et l� c'est Iker Casillas qui se souvient : �Je me rappelle que lors de cette d�faite 1-3, j'ai d�marr� comme rempla�ant de Bizarri. Il se fait expulser et je rentre et remplace Guti. Notre �quipe a beaucoup souffert de l'inf�riorit� num�rique. L'Atletico �tait meilleur ce jour-l�.� Sauf qu'� la fin de la saison, le Real remporte la Champions League au Stade de France contre Valence et l'Atletico descend en D2. Pire que la lose. Depuis son retour en Liga. C'est le Real le patron pendant les derbies : �Sinc�rement, je ne sais pas pourquoi les derbies nous r�ussissent aussi bien�, ment San Iker. Cette ann�e Enrique Cerezo, le pr�sident colchonero ne d�sesp�re pas et entend bien �gagner, pour une fois�. Car cette saison tout est diff�rent.

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