R�gions : ILS SE SONT R�UNIS CE SAMEDI � M�CHEDALLAH
Les producteurs d�olives demandent l�effacement de leurs dettes


D��us par la tournure prise par les �v�nements ces derni�res semaines apr�s leur exclusion inexpliqu�e de la liste des candidats � l�effacement de leurs dettes, des ol�iculteurs et autres ol�ifacteurs ainsi que les propri�taires des chambres froides, issus des wilayas de Jijel, B�ja�a, Bouira et Tizi-Ouzou, viennent de constituer une commission charg�e du suivi de ce dossier aupr�s des autorit�s nationales.
Cette commission, compos�e de sept membres, apr�s avoir contact� les d�put�s en leur pr�sentant un dossier des plus fournis avec l�ensemble de leurs revendications ainsi que la somme globale contract�e aupr�s des banques, s�est r�unie samedi � M�chedallah afin de faire le point sur la situation mais �galement informer les agriculteurs producteurs d�olives des derniers d�veloppements. Ainsi, et selon un membre de cette commission et �galement pr�sident de wilaya de l�UNPA, Hamadache Aoudia, la demande faite aupr�s du minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural est simple : l�effacement des dettes des producteurs d�huile d�olive, en particulier les ol�ifacteurs ayant contract� des pr�ts pour l�achat de huileries modernes et la construction de chambres froides. Selon notre interlocuteur, le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, �tait clair dans son discours � la nation le 28 f�vrier 2009. Il avait annonc� l�effacement des dettes des agriculteurs sans exception. D�ailleurs, juste apr�s ce discours, tous les agriculteurs, y compris les ol�ifacteurs et autres propri�taires de chambres froides, �taient destinataires d�une correspondance leur annon�ant l�effacement prochain de leurs dettes aupr�s des banques. Des banques qui avaient alors tout simplement suspendu toute r�ception des �ch�anciers de payement que ces agriculteurs leur versaient mensuellement. En outre, a-t-on appris lors de ce regroupement de M�chedallah, juste apr�s le discours du pr�sident de la R�publique, une somme de 41 milliards de centimes avait �t� d�gag�e pour couvrir l�effacement global de ces dettes. Or, quelle ne fut la surprise de ces agriculteurs lorsqu�ils apprirent en septembre dernier qu�ils n��taient pas concern�s par cette mesure. La surprise �tait plus grande quand ils apprirent que la somme totale vers�e par l�Etat dans le cadre de l�effacement des dettes des agriculteurs �tait arr�t�e � 37 milliards dinars. O� sont pass�s les 4 milliards de dinars restants que l�Etat avait d�bloqu�s ? N�y a-t-il pas l� une certaine supercherie et un complot contre la fili�re ol�icole, ainsi que les propri�taires des chambres froides sur lesquelles le ministre de l�Agriculture ne cessait de miser pour garantir la disponibilit� des l�gumes et fruits en toute saison ? �Qui veut la mort de ces deux fili�res ?� se demandent ces agriculteurs. Ils �taient des centaines pr�sents � la r�union de samedi � se montrer d�sempar�s puisque, selon l�un des ol�ifacteurs que nous avons rencontr�s, les banques, sit�t apr�s avoir �t� destinataires de la d�cision excluant ces deux fili�res, se sont pr�cipit�es pour envoyer des mises en demeure avec menace de saisine du mat�riel aux agriculteurs d�biteurs. Ces derniers, qui demandent la prise en charge de leurs dol�ances en interpellant les responsables au plus haut niveau de l'Etat afin qu�ils prennent en consid�ration le discours du pr�sident de la R�publique � la lettre, rappellent qu�au rythme o� vont les choses � les banques ont habitude de leur octroyer des lignes de cr�dit au d�but de chaque campagne ol�icole afin de payer leurs employ�s saisonniers et acheter le mat�riel n�cessaire pour leurs huileries �, ils risquent d��tre p�nalis�s et de ne plus pouvoir ouvrir leurs huileries durant la pr�sente campagne. Une campagne qui s�annonce fort heureusement propice, au contraire des derni�res saisons o� ils avaient bu le calice jusqu�� la lie. C��tait d�ailleurs l�une des raisons de la crise financi�re dans laquelle ils se sont retrouv�s, surtout apr�s la catastrophe de l�ann�e 2005 qui avait ravag� les oliveraies par milliers d�hectares, compromettant les trois futures campagnes ol�icoles. Aussi, c�est un v�ritable cri de d�tresse que ces ol�ifacteurs lancent � l�endroit de ceux qui sont charg�s du dossier d�effacement des dettes que le pr�sident de la R�publique avait d�cid� � l�endroit de tous les agriculteurs, sans exception. Pour eux, le pr�sident de la R�publique ne les a pas exclus. Ils en sont convaincus.
Y. Y.

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