R�gions : BORDJ-BOU-ARR�RIDJ
L�argent public gaspill�


Le r�seau routier de Bordj-Bou-Arr�ridj qui a �t� refait � plusieurs reprises a engendr� un co�t faramineux de plusieurs milliards au Tr�sor public.
Le kilom�tre de bitume co�te un milliard de centimes, la ville de Bordj Bou- Arr�ridj a au moins 60 km de rues et ruelles, dont 70% ont �t� refaits 2 � 3 fois. Cela est d� aux continuels et incessants travaux qui s�op�rent sur les chauss�es juste apr�s qu�elles aient �t� bitum�es pour faire passer des conduites d�eau potable, des eaux us�es, de gaz, etc. L�habitabilit� n�est pas seulement le logement. Elle se mesure aussi � la qualit� urbaine c�est-�-dire � la mani�re dont la population vit ses rues, ses trottoirs, ses places, ses jardins. Selon l�opinion publique, la r�novation urbaine a r�v�l� au grand jour l�immobilisme des personnes d�positaires de l�autorit� publique, agissant dans l�exercice de leurs fonctions pour contr�ler l�argent public et son utilisation rationnelle pour le d�veloppement de la cit�. Qu�en sera-t-il des 15 000 milliards de centimes qui ont �t� d�gag�s par l�Etat pour mener � bien le plan quinquennal 2010/2014, dont plus de 2 000 op�rations sont inscrites (logement social, gaz de ville, eau potable, �lectricit�, construction d��coles, lyc�es, unit�s de soins, barrages, retenues d�eau, routes�), qui touche toutes les da�ras et villages m�me les plus recul�s de la wilaya, et ce, dans le souci de cr�er un �quilibre entre zone urbaine et zone rurale ? Qui seront les heureux entrepreneurs qui b�n�ficieront des march�s publics ? Beaucoup d�op�rateurs �conomiques et entrepreneurs sont sceptiques tant la corruption gangr�ne nos institutions publiques. Selon de nombreux entrepreneurs, les attributions des march�s de construction de logements, routes, am�nagement sont souvent accord�s aux entrepreneurs qui montrent patte blanche, la tchipa. Ce qui engendre g�n�ralement un surco�t qui se r�percute sur le co�t global du march�, et fatalement sur la qualit� du travail. L�Etat devra appliquer le principe de pr�caution pour prot�ger l�argent public contre les pr�dateurs aussi bien corrompus que corrupteurs. Or, si grave que soient les ph�nom�nes de corruption qui sont visibles � l��il nu, rien qu�� regarder la d�gradation des rues, routes, ruelles, voirie, canalisations des eaux, l�on se demande qui a accord� les march�s ? Qui a fait le suivi et qu�attend la police judiciaire pour ouvrir des enqu�tes ? A-t-on besoin de preuves suppl�mentaires pour demander des comptes aux personnes responsables de la d�b�cle ?Il ne faut pas non plus occulter un autre ph�nom�ne grave, celui du gaspillage. C�est souvent en toute honn�tet� et en toute l�galit� que se prennent les d�cisions qui sont loin de correspondre � ce qu�exigerait l�int�r�t g�n�ral et qui fatalement porte un pr�judice financier grave au Tr�sor public. Face � cette situation peu reluisante, voire tragique, la population s�interroge : que font les �lus locaux (APC et APW) pour d�noncer tout ce qui touche � l�int�r�t de la cit� ?
Layachi Salah Eddine

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