Si le stade Abed-Hamdani �tait plein comme un �uf, c��tait �videmment parce que des milliers de spectateurs voulaient voir de pr�s des joueurs comme Lemouchia, Djabou, Bouazza.
Leur plaisir aurait encore �t� plus grand si n��taient pas absents Hadj A�ssa, Hemani, mais il y avait, et c��tait l�essentiel, notamment pour les jeunes dont il est l�idole par excellence, Chaouchi. Celui-l� m�me qui, apr�s Omdourman, avait fait colorer le scalp � une bonne partie des petits Khroubis qui rendaient, ainsi, un grand hommage � un trop vite proclam� grand gardien. L�oxyd� keeper se signalera, sous les yeux de l�arbitre, par un coup de poing donn� sur la nuque de Zegrour qui l�emp�chait de d�gager une balle. Le joueur khroubi sera sanctionn� d�un carton jaune et le keeper s�tifien de� rien. Vraisemblablement, l�arbitre, au demeurant excellent sur toute la partie, craignait de faire d�g�n�rer la rencontre, en ce sens qu�un autre carton aurait valu � Chaouchi une expulsion. Il �tait d�j� d�positaire d�un premier carton. La retenue de Houasnia ne s�explique �videmment pas. L�autre geste de loubard a consist� en une menace main brandie sur un ramasseur de balle qui ne se pressait pas de lui renvoyer celle-ci, alors que son �quipe �tait men�e par trois buts � un. Tout cela lui a valu un traitement de pestif�r� durant une bonne partie de la rencontre et jusqu�au coup de sifflet final, o� il narguera � sa mani�re le public. Chaouchi ange ou d�mon ? Ni l�un ni l�autre ; il ne peut pr�tendre � la puret� de l�un et encore moins au machiav�lisme de l�autre. Il n�est qu�un individu quelconque qui n�arrive pas � refouler de mauvais instincts et qu�heureusement, le football a sauv� miraculeusement. M�me si sauv� est un bien grand mot. En tout �tat de cause, sur le gazon d�Abed-Hamdani, il a prouv� qu�il n�avait rien d�un grand.
Adlane B.

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