Le campus Ahmed-Hammani (Zerzara) a abrit�, derni�rement, un atelier scientifique portant sur le th�me de l��Architecture bioclimatique et les strat�gies passives (BAPS)�, organis� par le laboratoire Architecture bioclimatique & environnement (ABE) de l�universit� Mentouri.
Discipline m�connue, l�architecture bioclimatique a �t� red�couverte au d�but des ann�es soixante-dix, le choc p�trolier ayant remis sur le tapis la question de l��conomie d��nergie. Concernant l�Alg�rie, la prise de conscience tarde � venir, �la chaleur d�gag�e par le b�timent repr�sente 47% de la consommation �nerg�tique du pays !�, nous apprendra Mme Abdou, ma�tre de conf�rences et membre permanent du laboratoire ABE, qui ajoutera que �lorsqu�il est con�u sans prise en consid�ration des param�tres essentiels concernant le climat et l�int�gration � l�environnement, le b�timent est derri�re le r�chauffement au niveau de la ville, plus, les �lots de chaleur urbains sont l�une des causes du changement climatique et de l�effet de serre�. Selon notre interlocutrice, �ces pr�occupations touchent actuellement le monde entier et constituent un enjeu politique et �conomique de taille�, d�o� l�objectif vis� par l�organisation de ces deux journ�es scientifiques, celui de �mettre en �vidence l�importance du r�le du b�timent et de sa conception (orientation, choix des mat�riaux, isolation, dimensionnement d�ouverture) dans la r�solution des probl�mes de consommation �nerg�tique et de protection de l�environnement �. Concernant l�absence des repr�sentants des autorit�s locales, notamment ceux des directions du logement et de l�environnement, lesquels �taient pourtant invit�s aux travaux de l�atelier. Mme Abdou dira ne pas comprendre le pourquoi d�une telle indiff�rence, et n�omettra pas de rappeler que les membres du laboratoire ABE sont � la disposition du minist�re de l�Habitat, pour peu qu�il leur soit fait appel afin de participer aux d�bats ayant trait aux domaines de l�architecture et de l�urbanisme.
H. Issam

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