Le feuilleton du centre d’enfouissement technique (CET) de la commune d’El- Tarf, qui dure depuis plusieurs années, vient de connaître enfin son épilogue à la faveur de la création d’une entreprise publique à caractère industriel et commercial (Epic) qui se chargera de la gestion de l’ensemble des CET de la wilaya.
Un directeur général de l'Epic en question a été installé ; il s’agit de Nouacer Salim, ingénieur en génie civil et ayant suivi une formation à Alger et en France sur la gestion des déchets ménagers. Lors de son allocution, le premier responsable de la wilaya indiquera que «la protection et la sauvegarde de l’environnement est un défi pour la région et que c’est l’affaire de tout le monde. Le citoyen est interpellé et doit devenir un élément actif dans cette opération». La wilaya, faut-il le préciser, dispose actuellement d’un CET dans la commune d’El-Tarf qui entrera incessamment en activité sachant qu’une enveloppe budgétaire de 3 milliards de centimes a été dégagée dans ce sens. Le directeur engagera le recrutement du personnel. Un autre CET est en cours de réalisation dans la commune d’El-Kala et deux autres sont programmés pour 2011 dans les communes de Bouteldja et Dréan. Par ailleurs, il faut savoir que la commune de Zérizer dispose d’une décharge contrôlée avec une plateforme de tri. Le recyclage des déchets impliquera la création d’entreprises de tri. Chaque commune est dotée d’un plan de gestion des déchets ménagers et dispose d’un plan de gestion donc d’un plan de recrutement de personnel pour améliorer l’enlèvement des ordures. Ainsi le P/APC est-il le principal moteur de ces actions. Il est question aussi de la réhabilitation de la décharge de Metroha par l’entreprise spécialisée Animit sous la houlette du bureau d’études Géo Plan. Le directeur de l’environnement affirmera que «c’est en vertu de l’article 107 du code communal et de la loi 07 régissant le secteur de l’environnement que les CET sont mis sur pied. En ce qui concerne la wilaya, ce sont 110 tonnes de déchets non traités qui sont produites quotidiennement».
Daoud Allam

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