Zahia Ziouani donnera demain soir le premier coup de baguette (magique) du 2e Festival culturel international de musique symphonique d’Alger (FCIMS).
L’Orchestre symphonique national algérien et le quatuor Artaria d’Espagne se produiront donc sous la direction du maestro Ziouani en cette soirée inaugurale prévue jeudi au Théâtre national algérien Mahieddine- Bachtarzi, à partir de 19h. L’Orchestre algéro-espagnol exécutera des œuvres classiques du répertoire algérien, espagnol et universel (Rossini, Tchaïkovski…). 18 pays participeront à la deuxième édition du FCIMS qui se déroulera du 9 au 14 décembre 2010, sous le slogan «Patrimoine, universalisme et harmonie». L’Espagne est l’invité d’honneur de cette édition. Les concerts auront lieu au TNA et les conférences et les masterclasses à la salle Mouggari-Boukhari de l’Institut national supérieur de musique d’Alger. La deuxième soirée sera animée par des orchestres de Syrie, Ukraine, Corée et Mexique, et la troisième par ceux de la Suisse, d’Allemagne, de Suède et de Tunisie. Les autres pays participants sont la France, la Pologne, l’Italie, la Russie, l’Autriche, le Japon, la Tchéquie et la Turquie. «Confucius a dit que la musique est l’amour de tout ce qui est beau et un moyen d’éduquer les gens (…) Franz Liszt, de son côté, a dit que la musique est le langage commun des peuples de la terre. Notre objectif à travers ce festival et le slogan de cette édition est d’arriver à créer un espace de rencontres entre les musiciens de différents pays», a déclaré Abdelkader Bouazzara, commissaire du Festival, lors de sa conférence de presse, lundi, à l’Institut national supérieur de musique d’Alger. «Le pari maintenant c’est d’assurer la continuité de cette manifestation tout en restant fidèles aux critères de qualité », a-t-il ajouté. La soirée de clôture sera animée par un Orchestre cosmopolite formé de musiciens de 10 pays participants, sous la direction du chef d’orchestre syrien Missak Bagboudarian. La chorale algérienne sera dirigée par Rabah Kadem. A partir de demain soir, des adaptations de Samra par Sid-Ahmed Belli, de Amine amine de Athmane Bally et d’autres œuvres du répertoire algérien «côtoieront », en totale harmonie, des morceaux de Beethoven, Mozart ou Tchaïkovski.
K. B.

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