Culture : ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE
Petites escales vertes


Et si on partait pour une petite balade champêtre à travers bois et forêts ombragés de la capitale ? D’El-Mouradia à Staouéli en passant par Dely Ibrahim et le Caroubier, voici quelques histoires verdoyantes.
Le Bois de Boulogne (le Golf)
Jogging et les familles y organisaient des piqueniques à l’ombre des pins, parasols et des eucalyptus. Rebaptisé «Bois de l’Atlas» après l’indépendance, cette forêt, qui est implantée à proximité de la présidence, a été fermée au public à partir des années 1990.
La forêt de Baïnem
Couvrant une superficie d’environ 500 ha, cette forêt a l’avantage d’avoir une vue plongeante sur la magnifique baie d’Alger. Ses essences principales sont l’eucalyptus, le casuarina, le pin d’Alep et le chêne-liège. Au printemps, un tapis de fleurs y pousse : bruyères, cistes, lavande, cyclamens, etc.
Le bois du Duc des Cars (Dely Ibrahim)
Dans le temps, une stèle de marbre à l’effigie d’Amédée-François Régis de Pérusse, Duc des Cars, lieutenant, qui commanda la troisième division des combattants du corps expéditionnaire de l’armée d’Afrique de 1830, y trônait. En 1942, lors du débarquement des forces alliées sur le littoral algérois, le général Eisenhower jeta son dévolu sur ce bois. C’est là que ses troupes y stationnèrent.
La forêt de Bouchaoui
Elle faisait partie du vaste domaine sur lequel régnait Borgeaud, l’un des colons les plus prospères d’Algérie. D’origine suisse, il cumulait deux fonctions : de député au Parlement français et maire de Cheraga. En 1904, il avait racheté ce domaine d’environ 1 800 ha dont cette partie boisée peuplée d’eucalyptus, de pins d’Alep, d’oliviers sauvages... Aujourd’hui, la forêt de Bouchaoui (du nom d’un des martyrs de la guerre de Libération) constitue l’un des principaux poumons verts de la capitale. Elle draine chaque weekend des nuées de familles en quête d’un bon bol d’oxygène et de belles escapades bucoliques.
Arbre solitaire : le caroubier
Comment ne pas avoir une pensée pour ce vieil arbre rabougri qui étendait ses branches sur la voie des CFRA (Chemins de fer sur route de l’Algérie) sur le bord de la route nationale reliant Hussein-Dey et Maison-Carrée (El- Harrach) ? Cet arbre, c’est le caroubier. Ses fruits, couleur chocolat, s’appellent les caroubes. En tout cas, c’est cet arbre qui avait donné son nom à ce quartier d’Alger.
Sabrinal
Sabrinal-lesoir@yahoo.fr

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