Actualités : L’UGEL MENACE DE DURCIR LA PROTESTATION
Colère dans les cités universitaires


Rien ne va plus dans plusieurs cités universitaires. Les étudiants dénoncent les conditions dans lesquelles ils sont hébergés. L’Union générale des étudiants libres (Ugel) s’est fait l’écho de cette colère et menace d’aller vers des actions concertées au niveau national.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - A Constantine, Alger et Sidi-Bel- Abbès, c’est la grogne. Les étudiants hébergés dans les cités universitaires se plaignent des conditions de vie et du manque de commodités. Ils s’élèvent contre l’absence de chauffage, de sanitaires et de la mauvaise qualité des repas. Les problèmes qu’ils soulèvent sont pratiquement identiques dans les différentes wilayas et la contestation est pour l’heure cantonnée au niveau locale, mais cela risque de ne pas durer longtemps. L’Ugel, qui a fait sienne la contestation estudiantine, menace d’aller vers des actions concertées au niveau national. Contacté hier, Abdallah Ayache, chargé de la communication au sein de l’Ugel, a en effet affirmé qu’«en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, il reste beaucoup à faire pour améliorer les conditions d’hébergement des étudiants au niveau des cités universitaires. Dans beaucoup d’entre elles, il n’y a pas le minimum de commodités : pas de bibliothèque, pas de terrain de sport. Mais le pire, c’est lorsque le chauffage ne fonctionne pas et que les étudiants grelottent de froid dans leurs chambres et que les repas ne sont vraiment pas bons». Il explique que la contestation est pour le moment circonscrite à certaines villes, mais que le phénomène de contagion aidant, les autres wilayas pourraient rapidement être concernées. Une situation qui pourrait dégénérer dans plusieurs wilayas, aux dires du responsable de la communication de l’Ugel qui dénonce la réaction de certains directeurs de cités universitaires qui harcèlent les représentants des étudiants, certains ayant été convoqués par la police. «Un précédent grave», commente-t-il, estimant que ce n’est certainement pas en fermant les portes du dialogue que la tutelle arrivera à contrôler la situation. Des contacts ont été entamés avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour le moment, ces contacts n’ont pas réussi à désamorcer la crise. Les seules promesses de la tutelle n’ont pas eu d’effet.
N. I..

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