En dépit des réclamations et des correspondances adressées aux différents responsables concernés, le cadre de vie déplorable dans lequel évoluent les habitants de la cité Sahraoui, dans la commune de Larbaâ, reste inchangé.
Les habitants de la cité Sahraoui déplorent leurs conditions de vie qui ne cessent de se détériorer au fil des jours et réclament un minimum de commodités. Selon des membres du comité du quartier Sahraoui, la cité, qui compte quelque 7 000 habitants, est dépourvue de réseau de raccordement au gaz naturel et le réseau d’eau potable, vétuste, a été plus d’une fois à l’origine de coupures, notamment durant le mois de Ramadan dernier. Ils déplorent également l’état désastreux des rues du quartier, notamment la rue principale, carrément impraticable, ainsi que l’absence d’éclairage public. Les habitants de la cité Sahraoui attirent l’attention du président d’APC et du chef de daïra de Larbaâ, dans plusieurs correspondances, dont Le Soir d’Algérie détient des copies, sur le mauvais état du réseau d’évacuation des eaux pluviales, qui est à l’origine d’inondations. Ils réclament également des bacs à ordures et le passage du camion de ramassage au minimum trois fois par semaine. Enfin, ils espèrent voir leur quartier doté d’un centre de soins et d’un lycée pour éviter le déplacement jusqu’au centre-ville de Larbaâ, ainsi qu’un centre culturel et un espace de détente pour les jeunes.
Mehdi Mehenni

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