Régions : NAÂMA
La mendicité, un phénomène qui prend de l’ampleur


Qui sont ces quémandeurs bien expérimentés, qui, à première vue, vous paraissent dans un état misérable ? Qui sont ces mendiants, qui bousculent les passants par une série de bénédictions : «Fi oujah rabi, ya l’moumnine, fissabil Allah...» ? Nous avons été à leurs traces, et nous avons su, qui sont-ils, d’où viennent-ils. Chaque jour, ils débarquent tôt sur les grandes artères des principales villes de la wilaya.
Les jours de marché, hommes et femmes viennent des régions environnantes, trimballant pour certains des enfants en bas âge. Pour la plupart, ces bambins sont «loués» de chez des familles complices. Des enfants qui grandissent dans la rue sans que personne s’en soucie. Certaines quémandeuses sont suivies à distance par leurs chefs, qui les guident et les instruisent par des gestes, un simple regard, en leur indiquant les lieux de récolte d’où transitent le plus grand nombre de passants. Il n’y a que l’argent qui les intéresse. La mendicité qui s’est jointe à l’arnaque a donc pris plusieurs proportions cachées de tromperie. Il y a aussi ceux qui sont munis d’une facture (eau, électricité...), ou ordonnance, d’autres avec une pancarte sur laquelle vous lisez «Aidez-moi à accomplir mon voyage à…» ; d’autres vous disent qu’ils viennent de quitter la tôle et n’ont pas le moindre sou pour rejoindre le bled ; d’autres traînent avec un plat couvert d’un fanion, une bakhara dégageant l’encens, et un tambour battant et vous disent que c’est pour la waâda de sidi flen… Pourtant, l’on croit savoir qu’il existe des textes condamnant la mendicité en Algérie, et même si leur application demeure un casse-tête pour les autorités, il est en moins sollicité de mettre un terme à la mendicité des enfants.
B. Henine

Un programme spécial pour la construction de 997 logements
Le dossier de l’habitat précaire dans la wilaya de Naâma fait ressortir un besoin pressant pour 3 078 mal-logés, dont plus de 80% sont recensés dans les milieux urbains. De ce fait, un programme spécial pour la réalisation de 997 logements sociaux locatifs vient d’être décidé, dont 297 unités ont été récemment lancées à raison de 48 unités par commune, à savoir Sfissifa, Tiout, Benamar et El-Biodh, 55 pour Aïn- Sefra et 50 pour Naâma. Les 700 autres seront lancées incessamment, indique la Dlep.Il est à noter que dans le cadre de l’amélioration du bâti et du cadre de vie du citoyen, la wilaya de Naâma a déjà bénéficié de différents programmes de réalisation de logements sociaux à travers les 12 communes. Certains logements ont été réceptionnés, alors que d’autres seraient en cours de réalisation. Quant aux logements ruraux, la wilaya a bénéficié de plus d’un millier. Les fonctionnaires ont bénéficié de 50% de ces logements. Une mesure qui semble avoir diminué la pression sur le logement social locatif.
B. H.

Décès de deux insuffisants rénaux
En l’espace d’une semaine, deux insuffisants rénaux diabétiques ont trouvé la mort au centre d’hémodialyse de Naâma des suites de complications très graves. S’agit-il d’une mauvaise prise en charge des patients ? Qu’importe. Le constat est d’ailleurs alarmant, les insuffisants rénaux, semble-t-il, sont pris dans un terrible engrenage. Ils appellent les responsables concernés à améliorer leur prise en charge lors des séances périodiques de dialyse.
B. H.

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