Alors que le stage de passage de grade pour l’obtention de la ceinture noire se déroulait à la salle de Gué-de-Constantine (Alger), les 2 et 3 de ce mois, le président de la Ligue de wilaya de Biskra, au nom du bureau exécutif, est monté au créneau pour s’adresser au ministre de la Jeunesse et des Sports et s’insurger contre la participation de certains candidats à ce regroupement certificatif.
En effet, dans une correspondance adressée à M. Djiar et dont nous détenons une copie, le responsable de cette structure relate les péripéties de son intervention auprès du président de la Fédération algérienne de karaté do, dans le but de dénoncer le manquement au règlement spécifique à la participation de candidats à ce genre de stage. Ainsi, le premier responsable de cette ligue informe le chef du secteur des sports et de la jeunesse en Algérie, que lors de ce regroupement, trois athlètes d’un même club dépendant de sa ligue, Biskra en l’occurrence, ont participé au-dit stage sans qu’ils aient le droit comme le stipule le texte réglementaire spécifique. Pour le «protestataire», la participation à ce stage n’est ouverte qu’aux titulaires de la ceinture marron et de surcroît, bénéficiant de l’autorisation signée par le directeur sportif de sa ligue d’origine. «Or, ces athlètes n’avaient que la ceinture bleue», lit-on dans une missive adressée au MJS. Ayant découvert l’anomalie et voulant avoir des éclaircissements, le président de la Ligue de Biskra a tenté en vain de prendre contact par téléphone avec le patron de la FAK. Barkat Bachir dit avoir rencontré deux membres fédéraux à qui il a relaté la situation. Ces derniers lui ont confirmé que la participation de ces athlètes a été autorisée par le président de la FAK en personne. Jetant un pavé dans la mare, le responsable de la Ligue de Biskra affirme que ces trois sportifs, bien qu’ils aient échoué à l’examen final, ont été ajoutés sur une liste additive des reçus. Le président de la Ligue de Biskra se dit offusqué par ces pratiques qui portent atteinte à la crédibilité des institutions sportives algériennes et créent l’anarchie dans le monde du sport national. Aussi, il a fait appel à la conscience du premier responsable du sport algérien pour mettre fin à ces pratiques qui ne servent pas le sport et les sportifs en Algérie.
O. K.

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