Sports : COUPE DE L’UNAF DES VAINQUEURS DE COUPE
L'Entente veut assurer à Benghazi


L’Entente de Sétif, en appel à Benghazi (Libye) où elle affrontera demain l’équipe locale d’El Nasr en finale aller de la coupe de l'Union nord-africaine de football (Unaf des vainqueurs de coupe, entend, selon son entraîneur, prendre «une option décisive».
Pour Gianni Solinas, contacté par l’APS, la pression sera davantage sur les épaules de leurs adversaires qui savent qu’ils doivent prôner un jeu offensif pour se mettre à l’abri avant le match retour au stade du 8-Mai-45. Une situation qui n’est pas pour déplaire au coach italien des Ententistes qui sait que son équipe n’est jamais aussi dangereuse que lorsqu’elle évolue en contres. Avec des rampes de lancement de l’acabit de Khaled Lemmouchia, Hocine Metref, Mourad Delhoum et Moumène Djabou, des éléments comme Youcef Ghazali et, surtout, Mustapha Djalit, en regain de forme, peuvent à tout moment planter une banderille meurtrière qui vaudra son pesant d’or. Le coach estime, cependant, que si son team est capable, grâce à son expérience des joutes internationales, de bousculer la formation libyenne sur son propre terrain, ses joueurs devront faire montre d’une «concentration maximale et ne penser qu’à ce qu’ils doivent réaliser sur le rectangle vert» car, ajoute-t-il, «je dispose d’informations selon lesquelles les supporters d’Al Nasr sont très chauds et portent leur équipe sans interruption, ce qui peut avoir son effet». Malgré tout, Solinas garde confiance, même si les Camarades de Faouzi Chaouchi devront se passer des services du Camerounais Francis Ambane, de Nabil Hemani, tous deux en convalescence, et de Lazhar Hadj-Aïssa, qui devrait reprendre la compétition dès le retour de son équipe de Libye. Hadj-Aïssa «aidera quelque part, même absent, ses coéquipiers, tous ravis de son prochain retour sur les terrains, et qui ont tous le moral gonflé à bloc et qui joueront un peu pour lui», selon l’entraîneur. La seule crainte de Solinas a trait aux cartons jaunes déjà reçus par quelques-uns de ses éléments, et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Abderrahmane Hachoud, de Khaled Lemmouchia, de Mustapha Djalit et de Moumène Djabou. Une donne qui pourrait conduire ces joueurs à évoluer avec «un fil à la patte» et qui a amené le coach à donner beaucoup d’importance à la préparation psychologique de ce quatuor dont l’absence au match retour, le 21 décembre prochain, en cas de second avertissement, serait pour le moins dommageable.

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