Culture : RENCONTRE
«Artisanes algériennes entre tradition et modernité»


«Artisanes algériennes entre tradition et modernité» est l’intitulé d’une rencontre prévue demain à partir de 9h à l’Institut Cervantès d’Alger. Elle sera organisée par le réseau d’artisanes d’art algériennes Res’Art, en collaboration avec le bureau de coopération de l’ambassade d’Espagne à Alger.
Après les traditionnels discours d’ouverture commencera une table ronde sur le thème «Artisanat, entre tradition et modernité ». La première intervenante, Carole Winckel, consultante à l’Unesco et dessinatrice d’art dans la haute couture française, parlera de la «Découverte des talents et savoir-faire de l’artisanat pour le secteur du luxe». La styliste burkinabé, Martine Some, de son côté, parlera des «Femmes tisserandes à Ouagadougou ou la réinterprétation d’un savoir-faire artisanal» et Aïssata Diaba Nakomo, présidente d’une coopérative, de l’«Expérience des coopératives au Mali». L’intervention de Sara Diaz (Res’Art) est intitulée «Expérience de travail comme designers et artisanes de Res’Art». Sa collègue (à Res’Art), Ouardia Sokri, elle, traitera du thème de «L’expérience de travail d’artisanes de Res’Art». La dernière intervention au programme de cette rencontre est celle de Madeleine Lavastre-Varnet, experte en économie sociale et solidaire sur le projet Res’Art. Elle est intitulée «Res’Art : l’artisanat créateur d’emplois et de revenus pour les femmes». Après la séance-débats, l’après-midi est prévue une projection d’un film documentaire d’une durée de soixante minutes, intitulé «L’histoire d’une robe en haute couture». Cette journée sera clôturée en beauté par un «Défil’art» consistant en une exposition et un défilé de mode des dernières créations de Res’Art. «Depuis trois ans, Res’Art s’oriente plus particulièrement sur l’innovation et la rénovation dans l’artisanat algérien par l’apport de la tradition pour créer une mode et un art décoratif contemporain du «fait main» en Algérie. Res’Art est un réseau de femmes artisanes algériennes mis en place et porté, depuis 2003, par l’association algérienne Femmes en communication.
K. B

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