Entamés fin 2006, les travaux ont été achevés en juillet dernier. Notre-Dame-d’Afrique est un joyau architectural construit en 1850 ; elle a 160 ans d’existence.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Après sa fermeture durant près de quatre ans pour travaux de restauration, la basilique Notre-Damed'Afrique à Alger (Bologhine) a été rouverte. D’importantes personnalités algériennes et françaises ont pris part à la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue hier à la nonciature ; entre autres, le ministre d’Etat, représentant personnel du chef de l’Etat M. Abdelaziz Belkhadem, le ministre des Affaires religieuses et du waqf, Bouabdallah Ghlamallah, le wali d’Alger, M. Mohamed-Kebir Addou, le président-directeur général de Sonelgaz, M. Noureddine Bouterfa, l'archevêque d'Alger, Mgr Ghaleb Bader, la chef de la délégation de l’UE à Alger, le maire de Marseille, M. Jean- Claude Gaudin, le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, M. Jean-Noël Guerini et le président de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur), M. Michel Vauzelle. Entamés fin 2006, les travaux ont été achevés en juillet dernier. Notre Damed’Afrique est un joyau architectural construit en 1850, et a donc 160 ans d’existence. Son architecture s’inspire des styles byzantin et mozarabe. Délaissée pendant les années de terrorisme, la basilique en a été ébranlée en 2003. Les fissures de l'édifice étaient profondes, les deux tourelles menaçaient de s'effondrer et nécessitaient une prise en charge urgente. La basilique Notre-Dame-d'Afrique est la «sœur» de Notre-Dame-dela- Garde à Marseille. Les travaux ont coûté cinq millions d’euros (510 millions de dinars). L'Union européenne a contribué avec un million d'euros, la ville de Marseille avec un million d’euros, l'Etat algérien et l'Etat français, un demi-million chacun. En outre, la région PACA et des donateurs privés ont participé à hauteur de 35%. La wilaya d’Alger a confié les travaux à l’entreprise française Girard. «J’aimerais souligner ici le caractère unique de ce projet. Il a été possible grâce à un partenariat exceptionnel de financement entre des institutions publiques, nationales et européennes, et des entreprises privées aussi bien européennes qu’algériennes», a indiqué Mme Laura Baeza, ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne. «La restauration de ce site s’inscrit dans le cadre d’un projet de dimensions interculturelles. Il ne s’agit pas d’un simple projet de restauration », a-t-elle ajouté. «La restauration de la basilique témoigne de ce que nous espérons pour la Méditerranée», a affirmé Michel Vauzelle, président de la région PACA, précisant que de nombreux projets de partenariat et de travail ont été conçus avec la wilaya d’Alger et des associations algériennes.
I. B.

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