A 33 ans, Mohamed Mekhazni entame une nouvelle expérience, celle de driver l’USM Alger. Bien que la succession à Saâdi semble être limitée dans le temps, le jeune technicien prend la tâche à cœur. Magister en sport, l’ex-coach et formateur du MC Alger a déjà établi son diagnostic afin de mieux dégager les solutions au malaise que traverse le club de Soustara.
Le Soir d’Algérie : Vous avez dirigé, hier, votre première séance d’entraînement comme entraîneur principal. Dans quel état d’esprit avez-vous trouvé les joueurs ?
Mohamed Mekhazni : Avant l’entame de la séance, j’ai eu un brin de causette avec les joueurs. Ils étaient tous réceptifs. Je leur ai dit tout simplement qu’on doit y aller de l’avant, que le championnat est encore long et que nous avons les moyens de redresser la situation.
Selon vous, à quoi est due cette insuffisance de résultat ?
C’est à la fois un problème de confiance et de concentration.
Donc, ce n’est pas un problème d’effectif ?
Absolument pas. Nous disposons d’un effectif homogène. Il suffit seulement que le groupe retrouve confiance en ses moyens et je vous promets que vous allez voir un autre visage de l’USMA. Désormais, cette tâche revient à vous.
Quelles sont les solutions que vous allez proposer afin de mettre fin à ce malaise ?
Ce n’est pas sorcier. Nous allons tout simplement redoubler d’efforts. Combler nos lacunes de façon méthodologique est un premier pas à effectuer. Le travail est la clé de la réussite.
Votre travail est limité dans le temps, car l’administration compte renforcer le staff technique par la nomination d’un nouveau coach affirmé. Cela ne vous dérange-t-il pas ?
La SSPA USMA m’a sollicité pour driver l’USMA. Je suis employé dans cet établissement, donc c’est de mon devoir de le faire et je tâcherai d’être à la hauteur des espérances placées en moi. Autre chose ne me regarde pas.
Par contre, certains souhaitent votre maintien pour encadrer, renforcer et former la classe biberon de l’USMA...
L’USMA possède de jeunes talents qui constituent vraiment l’avenir du club. Ces jeunes-là doivent bien réussir leur intégration chez les seniors. C’est l’étape la plus difficile dans la carrière d’un joueur. Un travail délicat sur tous les plans (technique et psychologique). Je l’ai déjà fait dans un passé récent quand j’étais au MCA et je suis prêt à le faire au sein de l’USMA.
Votre premier test sera face au CR Belouizdad. Y a-t-il une pression particulière sur vous ?
Pour moi, la pression est une motivation. Elle me pousse à aller de l’avant. Je suis impatient de vivre ce défi.
Propos recueillis par Amine Andaloussi

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