Actualit�s : LE CRSS LANCE SA PREMI�RE CONF�RENCE PUBLIQUE
Le cas Wikileaks � l��tude


Pour sa premi�re conf�rence, le Centre de recherche en strat�gie et s�curit� (CRSS), que dirige le Dr Berkouk M�hand, a trait� de la question de Wikileaks � l�occasion d�une rencontre d�ordre purement technique, anim�e par Dardouri Abdelaziz.
La conf�rence, qui a dur� au total une heure trente minutes, a trait� sous un angle technique le ph�nom�ne Wikileaks. D�ailleurs, en guise d�introduction, le conf�rencier a indiqu� que �cette pr�sentation n�a pas pour objectif de d�fendre ou de condamner les r�v�lations de Wikileaks, d�en �valuer le contenu ou de dire qu�il s�agit ou non d�une manipulation �. �Les activit�s de Wikileaks ont �t� qualifi�es aux Etats-Unis de terrorisme ou d�attaques contre la communaut� internationale �, dira le conf�rencier. Mieux, ce dernier fera savoir que Sarah Palin a sugg�r� que Julian Assange �soit attaqu� comme un activiste antiam�ricain qui a du sang sur les mains�. Lors de son intervention, le conf�rencier a pass� en revue les diff�rentes �phases� de l�op�ration Wikileaks, tout en expliquant que �les documents obtenus par Wikileaks ont �t� transmis par les ambassades am�ricains au d�partement d�Etat en utilisant les meilleurs r�seaux d�ordinateurs au monde�. C�est dans cette optique qu�il a conclu que �l�affaire Wikileaks n�est qu�un aspect de la menace sur la cybers-�curit�. Il n�en demeure pas moins que les trois ou quatre interventions qui ont suivi la conf�rence ont eu le m�rite de soulever des questions du genre �� qui profitent toutes ces informations rendues publiques par Wikileaks ? Ou encore si les Etats-Unis d�Am�rique sont � l�origine de ces fuites ou s�agit-il d�une manipulation am�ricaine ? Cela �tant, pour M. Dardouri, �cette pr�sentation a pour objectif notamment de valoriser le facteur humain alg�rien, qui est aujourd�hui exclu chez lui, alors qu�il est excellent sous d�autres cieux�. En d�autres termes, pour le premier conf�rencier du Centre de recherche en strat�gie et s�curit�, �l�enjeu n�est pas dans la machine elle-m�me, mais plut�t dans le facteur humain qui pourrait �tre d�un apport consid�rable pour la strat�gie et la s�curit� dans notre pays�.
A. B.

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