R�gions : EFFACEMENT DES DETTES DES AGRICULTEURS � TIZI-OUZOU
Les exclus ne baissent pas les bras


Les agriculteurs et �leveurs exclus de l�effacement des dettes d�cid� en f�vrier 2009 par le pr�sident de la R�publique ne renoncent pas � la lutte pour se faire int�grer parmi les b�n�ficiaires de la promesse �lectorale du premier magistrat du pays.
Ils inscrivent leur combat dans le cadre de la lutte contre le d�voiement des d�cisions et orientations des hautes autorit�s du pays visant le d�veloppement agricole et le renouveau rural. Le probl�me pour eux ne se situe pas au niveau de la volont� et de la d�cision politique, sur ce plan les encouragements ne manquent pas, de gros moyens financiers sont consacr�s � l�agriculture pour assurer l�autosuffisance alimentaire. 41 milliards de dinars sont allou�s � l�effacement des dettes et 1 000 milliards de dinars sont pr�vus dans le cadre du quinquennal 2010/2014, les failles, le d�voiement et le d�tournement sont au niveau des ex�cutants bureaucrates complices des rapaces vivant en marge de l�agriculture et aux d�pens des vrais fellahs, ceux qui mouillent leurs chemises, qui chausses les bottes, qui ont les mains rugueuses, qui cr�ent de l�emploi, paient les imp�ts et charges, et apportent leur contribution � l��conomie agricole du pays. R�unis par l�Association pour le d�veloppement rural, pr�sid�e par Ben Ali, et en pr�sence du pr�sident de l�Union nationale des fellahs libres, Ga�d Salah, les agriculteurs de la wilaya de Tizi et quelques repr�sentants de la wilaya de Bouira n�ont pas pris de gants pour d�noncer ceux qui sont � l�origine de l��chec de la politique agricole du pays : le syst�me bancaire et ceux, tr�s nombreux qui sont toujours aux aguets pour accaparer tout ce qui vise le d�veloppement agricole et la promotion du monde rural. O� sont pass�s les 41 milliards de dinars allou�s par le premier magistrat du pays � l�effacement de la dette de tous les agriculteurs et �leveurs ? Qui sont les b�n�ficiaires ? s�interrogent responsables et intervenants au cours de leur assembl�e qui s�est tenue au petit th��tre de la maison de la culture, Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, le dimanche 12 d�cembre. Les pr�sents, pour une fois nombreux et organis�s, r�clament une d�finition officielle du terme fellahs pour mettre un terme � la confusion en vigueur et au louvoiement des responsables bancaires. La question est pertinente, puisque certains d�entre eux, exploitants des huileries et �leveurs avicoles, sont tant�t fellahs tant�t commer�ant ou industriels aux yeux des services �tatiques. Plus g�n�ralement, est-ce la fonction r�elle et effective sur le terrain qui doit �tre consid�r�e ou bien les positions fictives parasitaires qui doivent pr�valoir comme c�est, malheureusement le cas actuellement, se demande- t-on. Sinon, comment explique-t-on l�exclusion des fellahs qui ont b�n�fici� de montages financiers dans le cadre l�Ansej, de la Cnac� de l�effacement des dettes ? Au moins 2 intervenants ont illustr� la rapacit� des banques, de la Badr en particulier, par des exemples pr�cis, la banque, qui a d�cid� de stopper les remboursements jusqu�� plus ample inform�, n�a pas h�sit� � leur faire payer les p�nalit�s de retard qui se chiffrent � 25 millions de centimes, selon un �leveur de A�n-El-Hammam qui remboursait r�guli�rement ses dettes jusqu�� ce qu�on lui dise d�attendre. Si les parasites, qui ont eu des centaines de millions de cr�dits et 18 milliards dans le cas du SG de l�UNPA, peuvent b�n�ficier de l�effacement de leurs dettes, pourquoi pas les petits et vrais fellahs, dira un autre intervenant qui semblait savoir de quoi il parlait encha�nant sur la concession des meilleures terres accord�es aux puissants du syst�me en place. Un repr�sentant de Larba� Nath Irathen se demande pourquoi la r�gion n�a pas b�n�fici� d�ovins, de bovins et de caprins dans le cadre du PPDRI, �on s�est content� de donner des ruches en mauvaise p�riode sans se pr�occuper du reste ,sans aucun suivi, alors que la plupart des b�n�ficiaires sont d�munis, sans moyens d�assurer la survie des abeilles. Cela fait des ann�es, ajoute-t-il, que l�on nous promet des plants de cerisiers sans suite�. Un autre intervenant illustre sans le vouloir certains man�uvres vicieuses de banquiers mal intentionn�s au moment o� il avait sign� une hypoth�que sur 7 ha pour un pr�t de 60 millions. Il ne savait pas � quoi il s�exposait, il est maintenant en difficult� avec sa banque et il n�est pas le seul dans ce cas, beaucoup ont hypoth�qu� des biens dix fois plus importants que les pr�ts dont ils ont b�n�fici� au terme d�une course d�obstacles qui leur demand� 3 ans au minimum. Un intervenant de Sidi Nama�ne rappelle que l�autosuffisance alimentaire commence par la pr�servation des terres agricoles. Or, les pilleurs de sable de l�oued Sebaou rognent sur les terres agricoles de la commune et le maire poursuit les fellahs en justice pour urbaniser leurs terres. Voil�, � entendre les int�ress�s, comment on fait exactement l�inverse de ce qui proclam� publiquement.
Y. B.

Le cauchemar des acqu�reurs du lotissement Madiou
Le r�ve d�acqu�rir un appartement s�est transform� en cauchemar pour les 200 b�n�ficiaires de logements promotionnels sis au lotissement Madiou, quartier M�douha de Tizi-Ouzou.


Ainsi, un groupe de 18 acqu�reurs p�titionnaires ont sollicit� l�intervention du wali en vue de faire activer les travaux en souffrance depuis des mois, et ce, audel� du d�lai suppl�mentaire � ceux pr�vus dans les contrats liant le promoteur aux acqu�reurs, indique-t-on dans la lettre adress�e au wali avec copies au ministre de l�Habitat et au pr�sident du Forum des chefs d�entreprises dont ferait partie ledit promoteur, selon les protestataires. Il s�agit, rappelle-t-on de la m�me source, de 3 projets de diff�rentes consistances, � savoir 42, 82 et 120 logements qui feraient partie du programme pr�sidentiel 2005/2009 d�un million de logements qui ont, pr�cisent les auteurs de la r�clamation, b�n�fici�, dans le cadre des facilit�s accord�es par l�Etat, des aides de la CNL et de cr�dits Cnep qui, eux, sont en cours de remboursement depuis longtemps. Les plaignants qui auraient vers� les 20% d�apport personnel en 2005 ont d� patienter pr�s de 2 ans pour entrer en possession de leurs contrats sans certificat de garantie pr�vu par la loi 93 /03 r�gissant la vente sur plan et fixant � 18 ou 36 mois les d�lais de r�alisation des projets. Cinq ans apr�s, les 82 logements sont encore au niveau des terrassements, pour une partie et des fondations pour la deuxi�me tranche, tandis que les 120 autres logements n�ont m�me pas encore d�marr�, soulignent les auteurs de la missive, et ce, en d�pit des versements effectu�s � la demande du promoteur qui sont pour les 82 logement, par exemple, de 60% du co�t initial. Les 42 acqu�reurs des logements qui devaient prendre possession de leurs appartements en septembre 2009 attendent toujours qu�on veuille bien leur remettre les clefs de leurs logements pay�s presque int�gralement, soulignent encore les plaignants. Livr�s pieds et mains li�s au promoteur qui semble, � les croire, fouler aux pieds la loi sur la vente sur plan, les acqu�reurs d�couvrent � leur grand d�sarroi que le temps travaille contre eux, au lieu des p�nalit�s de retard qu�ils sont en droit de r�clamer au promoteur qui les tra�ne en longueur c�est ce dernier qui leur impose 10% de majoration-r��valuation pr�cis�e dans le contrat qui ne pr�voit rien en revanche pour le non-respect des d�lais et l�immobilisation de l�argent des souscripteurs pendant des ann�es. O� est le r�le des pouvoirs publics et la protection des citoyens dans tout cela ?
Y. B.

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