Actualit�s : Belkhadem �vite de parler des �redresseurs�

Abdelaziz Belkhadem multiplie ses sorties. Hier mercredi, il a convoqu� une r�union de l�instance de coordination, une structure qui regroupe tous les hauts cadres du FLN pour �d�battre des grandes questions qui concernent le parti�.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Officiellement, et Belkhadem en parlait longuement dans son allocution d�ouverture, il �tait question �de faire le bilan des activit�s du parti, notamment l�op�ration de renouvellement des structures�. De d�battre aussi de l�ordre du jour de la prochaine session du comit� central, pr�vue les 23, 24 et 25 d�cembre � Zeralda. Mais tout le monde l�aura compris : c�est la situation de crise que traverse le parti depuis trois mois qui aura suscit� cette r�union. Il faut se rappeler la composante de l�instance de coordination, une structure qui avait �t� cr��e par l�ex-patron du FLN, Ali Benflis, pour s�en convaincre. Outre le SG du parti, on y trouve donc le pr�sident de l�APN, Abdelaziz Ziari, tous les ministres du parti, les responsables des organisations nationales affili�es au FLN, les principaux responsables parlementaires et bien d�autres cadres � diff�rents niveaux des rouages de l�Etat. En plus des membres du bureau politique. Difficile d�imaginer en effet que tout ce beau monde se retrouve � Hydra pour ne pas parler du �mouvement de redressement� qui m�ne la vie dure au parti, avec des �frappes� quasi quotidiennes ! Visiblement sur les nerfs ces derniers jours, Abdelaziz Belkhadem a pr�f�r�, hier, �viter d��voquer ce sujet. Pas m�me une allusion dans son allocution d�ouverture en pr�sence de la presse. Pour lui, �1 540 kasmas ont �t� renouvel�es. Ce n�est pas une op�ration facile. Beaucoup de gens veulent �tre �lus � des postes de responsabilit�. Il est donc naturel que l�on entende, ici ou l�, quelques frottements entre certains militants (�) Cela ne veut pas dire que tous les recours sont fond�s�. Belkhadem parle de �probl�mes qui persistent encore dans seulement 5 ou 6 kasmas�. Mani�re bien diplomatique pour ne pas parler de ce sujet. Publiquement.
K. A.

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