R�gions : SKIKDA
La cit� des Fr�res-Saker envahie par la boue


A quelques jours de l�hiver des cit�s baignent d�j� dans les mares de boue � l�image de la cit� r�put�e l�une des plus chics de la zone sud de la ville, celle des Fr�res-Saker.
L�immeuble surnomm� le �b�timent des Russes� ( b�timent ta� errouassa) en est un exemple. �Cette situation a �t� accentu�e depuis l�implantation du groupement scolaire Tahar-Chelloufi (Timgad), dont pas moins de 2 m seulement nous s�pare de la cl�ture�, nous dira une habitante. Lors des derni�res intemp�ries, l�eau entre pratiquement dans les cages d�escalier. �Depuis des ann�es, enfin depuis que nous avons perdu tout espoir quant au r�glement de notre probl�me, nous nous sommes �quip�s de bottes, cela permet aux 50 familles que compte l�immeuble d�acc�der � nos cages d�escalier ou d�y sortir les jours de pluie�, nous d�clarent les habitants. �Ils nous est arriv�, lors d�un A�d, de ne pas sortir de nos maisons pendant trois jours�, selon l�un d�eux. De trop traverser les eaux, une femme porte encore les s�quelles, rapporte son mari. De plus, la perp�tuelle inondation des caves, les eaux us�es risquent de d�border � tout moment. �Regardez par vous-m�me, nous ne disposons m�me pas d�avaloirs derri�re notre immeuble, et ceux existants sont tout le temps bouch�s. Le curage des avaloirs par les agents de l�Office national de l�assainissement se fait d�une mani�re exp�ditive. Les d�tritus r�cup�r�s sont abandonn�s sur place. Ils glissent dans les avaloirs une fois la pluie tomb�e�. Selon un cadre de cet office, �notre mission est double, curer et ramasser les d�chets, souvent, on laisse ces derniers par terre ; ils sont tellement tremp�s d�eau us�e qu�il est difficile de les mettre dans le camion�.Pourtant, les habitants ne sont pas rest�s les bras crois�s depuis 1996. Les multiples correspondances et p�titions adress�es aux autorit�s comp�tentes sont la preuve de leur implication dans l�am�lioration de leur cadre de vie. Quatorze ans apr�s, les citoyens contestent toujours. �Sinc�rement, je suis pessimiste, je ne comprends pas pourquoi on peine � trouver rem�de � un simple probl�me de stagnation d�eau�, dira, d�pit�, un habitant qui ne cesse de faire des r�clamations depuis une dizaine d�ann�es aupr�s de l�APC et de l�OPGI. En revanche, le collectif des habitants ne baisse pas les bras et alerte, pour la �ni�me fois, les responsables locaux. Il faut savoir que cet endroit, avec celui de Camus-Rossi Lakdim, est l�un des plus expos�s aux inondations. Ce qui d�note de la gravit� de la situation.
Zaid Zoheir

15 ans de prison pour commercialisation de psychotropes � Azzaba
Le tribunal correctionnel de Azzaba a condamn� � 15 ans de prison un homme de 41 ans, pour d�tention de psychotropes � des fins de commercialisation. Le procureur de la R�publique avait requis, quant � lui, 17 ans de prison ferme. Les faits remontent au mois dernier, lorsque dans le cadre d�une patrouille de routine, les �l�ments de la s�ret� de da�ra de Azzaba ont appr�hend� l�individu en question, au centre-ville, en possession de 11 comprim�s d�un anxiolytique connu. Arr�t�, il sera plac� en d�tention pr�ventive par le procureur de la R�publique. Lors de son interrogatoire, il affirmera que les psychotropes procur�s de Annaba �taient destin�s � la consommation sans plus. Vivant dans des conditions socioprofessionnelles pr�caires, il avait tent� l�ann�e derni�re une �migration clandestine. Les deux avocats de la d�fense ont plaid� les circonstances att�nuantes. Ils ont demand� que le chef d�accusation de commercialisation de drogue soit requalifi� en d�tention de drogue.
Z. Z.

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