Vous ne connaissez certainement pas grand-chose de la vie de vos grands-parents et de l’histoire de vos ancêtres directs.
Mais vous, de votre côté, vous avez maintenant la possibilité de laisser à votre descendance tout ce que vous jugez utile à partir des événements que vous avez vécus dans votre vie. Cela a été rendu possible grâce à l’invention d’un Belge, Pierre Guilbert (il a travaillé en Algérie en 2005- 2006). Masaga.com est un nouveau moyen de communication par Internet, présenté mercredi dernier par son concepteur lors d’une conférence de presse à l’ambassade de Belgique Wallonie - Bruxelles à Alger (la Belgique assure actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne). Les réseaux sociaux via le web ne manquent pas. Mais ils ont quasiment tous un caractère éphémère, destinés à communiquer au «présent virtuel» avec l’autre. Masaga.com, par contre, est basé sur une idée vraiment originale. Ainsi, il est un espace personnel pour y raconter sa vie. Vous pouvez tout y enregistrer : les faits marquants de votre vie, vos pensées et vos opinions, vos liens généalogiques, les pays et les lieux que vous avez visités, vos souvenirs, etc. Grâce aux textes écrits, aux photographies et aux enregistrements vidéo, vous aurez la certitude de pouvoir être lu et vu par les générations futures. Pierre Guilbert, aujourd’hui consultant en communication et en management, aurait pu crier «eurêka !», il y a une dizaine d’années, en trouvant la réponse à la question : «Qui s’intéressera plus tard à mon expression ?» La réponse, dira-t-il, est «biologique» et en même temps «mathématique » : en priorité, les descendants donc le nombre ne fera que croître. «Si j’ai deux enfants à 30 ans, lesquels ont deux enfants à 30 ans et ainsi de suite, j’aurai dans 500 ans… 260 000 descendants !» Le site www.masaga.com est accessible en français et en anglais. Son originalité, c’est qu’il permet à tous d’y «écrire» leur histoire personnelle. Dans son roman l’Alchimiste, Paolo Coelho parle de «légende personnelle », mais ça c’est une autre histoire…
K. B.

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