Culture : COLLOQUE NATIONAL AHMED RÉDHA HOUHOU À CONSTANTINE
Double hommage


Le Théâtre régional de Constantine abrite le colloque national Ahmed Rédha Houhou, lequel sera consacré à la vie et à l’œuvre du père du roman algérien d’expression arabe, ainsi qu’à une autre figure littéraire majeure,Tahar Ouettar, récemment disparu.
Ce colloque sera placé sous le slogan «De la fondation à l’enracinement » et s’étalera sur trois jours. Selon le directeur de la culture, M. Foughali, cette manifestation se veut «un hommage académique » aux deux illustres écrivains. Des conférences sont programmées tout au long des journées d’aujourd’hui et demain lundi et porteront sur différents aspects de la vie et de la carrière littéraire de Rédha Houhou et de Tahar Ouettar. Au rang des communicateurs, Waciny Laâredj, Amar Meriache, Tayeb Ould Aâroussi et d’autres universitaires. Des invités, à l’image de la Marocaine Leïla Chafaï et du docteur Ahmed Menouar, apporteront leurs témoignages sur les deux hommes. En soirée a été programmée l’opérette El Khaïma, adaptée du roman Les confessions d'Assekrem, de Azzedine Mihoubi. L’artiste algéroise Imene Mebarki, témoin des derniers mois de la vie de l’auteur d’ El Zilzal, exposera, quant à elle, ses œuvres dans le hall du TRC. Par ailleurs, deux films documentaires, l’un produit par la télévision nationale au début des années 90, et l’autre inédit, réalisé par le journaliste Mohamed Zaoui, consacrés respectivement à Houhou et à Ouettar, seront projetés à partir de 18 h, lors de la deuxième journée du colloque. En soirée de clôture, la pièce Kif… Houdoud (Stop… frontières) sera jouée par la troupe de la comédienne Fatiha Soltane. Le directeur de la culture nous révèlera, en outre, la présence exceptionnelle de la sœur d’Ahmed Rédha Houhou à qui un hommage a été rendu lors de la cérémonie d’ouverture.
H. Issam

CONSTANTINE
Clôture du festival Rock’in Cirta
Le palais de la culture Malek-Haddad, qui accueillait le festival national Rock’in Cirta, a connu durant trois jours une ambiance des grands jours. L’événement, organisé par les associations El-Mazhar et Maraya, a drainé une foule essentiellement estudiantine, et vu la participation de formations venues des quatre coins du pays (Constantine, Batna, Annaba, Alger…). La clôture, qui a eu lieu mardi, a été caractérisée par des échauffourées entre quelques présents et des membres du service de l’ordre, chose qualifiée de normale par le directeur de la culture, M. Foughali, «vu l’engouement suscité par l’évènement et l’exiguïté des lieux».
H. I.

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