Sports : FOOTBALL
FRANCE
OL, la paix des braves


Bernard Lacombe indique s'être rapproché de Claude Puel, après les six premiers mois compliqués de l’Olympique Lyonnais cette saison. Le conseiller du président Aulas efface «quelques maladresses » dans Le Parisien.
«Il fallait avoir plus d’échanges avec les joueurs, avec le staff, avec tout l’environnement, analyse Bernard Lacombe dans le quotidien francilien. Dans le club, tout le monde est important ; il ne faut pas oublier des gens en route qui ont une orientation, une analyse différentes de celles du staff, lequel est toujours sur la brèche avec une pression énorme.» L’homme qui incarne cette inflexibilité a un visage : Claude Puel. Mais «c’est en train d’évoluer», dit Lacombe. «Entre gens du même club, il faut au moins que l’on se parle. J’ai évoqué cette question mais tout le monde se la posait. Alors bon…» On est encore loin d’un binôme pur et parfait. «Cela se traduit au quotidien, ça ressemble à un rapprochement… », lâche l’ex-buteur et entraîneur de l’OL. Mais au moins le dialogue existe-t-il...
«Il ne s’est pas rendu compte des dégâts»
«Nous avons échangé. J’ai répété à Claude que Lyon, c’est mon club et ma ville. J’ai partagé trente-cinq ans avec l’OL. Des maladresses ont été commises. Quand Claude disait : ‘‘Il y atout à reconstruire’’, il ne s’est peut-être pas rendu compte des dégâts que cela pouvait faire. Quand on arrive dans un club qui vient de gagner sept titres de rang, on regarde comment il travaille et on fait des corrections à dose homéopathique. Si on veut tout changer, c’est là que l’on peut être en échec.» Bernard Lacombe, qui assure n’avoir jamais douté de la capacité de Lyon à être champion, disait ceci dans les colonnes du Dauphiné au début du mois de novembre : «Puel et moi, on ne se parle pas. Il n’y a jamais d’échanges avec lui. Je ne connais jamais les compositions de l’équipe. (...) J’estime que quand on débarque dans un club, on peut aller demander son avis à quelqu’un qui est là depuis 22 ans. Je suis allé vers Puel au début, mais il n’y a jamais eu de retour. J’avais beaucoup de contacts avec Perrin, Houllier ou Le Guen. Pas avec Puel.»

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