Sports : FOOTBALL
MUSTAPHA BISKRI (ENTRAÎNEUR DE L’USM ANNABA) :
«Les Africains sont une solution de facilité»


Mustapha Biskri, après plusieurs semaines d’inactivité, a repris le chemin des bancs de touche du côté d’Annaba, où il a du mal à revigorer une formation assez mal en point. D’ailleurs, il espère du renfort à l’approche du mercato, sous peine de ne pas atteindre l’objectif de maintien.
Le Soir d’Algérie : Comment se déroule votre séjour à Annaba ?
Mustapha Biskri : Ça se passe bien, à part quelques petits pépins financiers.
Mais les clubs vont bientôt bénéficier d’un prêt de 10 milliards de centimes ?
Oui, cela représentera une bouffée d’oxygène pour tous les clubs, notamment l’USM Annaba.
Quel bilan pourriez-vous dresser après cinq rencontres à la tête de l’USM Annaba ?
Je dirais que c’est un bilan mi-figue mi-raisin.
Le nul à domicile face au leader chélifien est-il considéré comme une perte de points ?
Oui, dans la mesure où on avait raté un penalty et qu’on aurait pu l’emporter. Mais il faut positiver et réaliser que ce n’était pas facile de venir à bout d’une formation chélifienne qui n’est pas leader par hasard.
Un mot sur ce club de l’ASO. A-t-il l’étoffe d’un champion ?
C’est une équipe qui possède des joueurs talentueux et expérimentés avec un entraîneur qui n’est plus à présenter et qui totalise lui-même un capital expérience énorme et une grande compétence. Je pense que l’ASO Chlef a les moyens de terminer sur le podium.
Lors de la défaite contre le MCO à Oran, vous aviez décrié le fait d’être arrivé à trois heures du matin le jour de la rencontre.
Oui, on a été victimes d’un retard d’avion, et cela nous a empêchés de livrer un match plein. On a tenu une mi-temps puis les effets de ce retard se sont fait sentir. Je pense qu’à l’avenir, le club devra prendre ses dispositions pour éviter ce type de désagrément.
On parle de Boucherit et Benchergui comme renfort au mercato. Confirmez-vous cela ?
Je ne confirme rien du tout. Comme d’habitude, à l’approche du mercato, les spéculations sont nombreuses.
Mais avez-vous demandé du renfort au président Menadi ?
Bien sûr, j’ai demandé au moins un renfort au niveau de chaque ligne à part le gardien de but, c’est-à-dire en défense, en milieu et en attaque.
Et s’il n’accède pas à votre demande ?
S’il n’y a pas de renfort, ce sera très difficile pour nous d’assurer notre objectif qui est le maintien.
Sans renfort, envisagez-vous de quitter Annaba ?
Non, pas à ce point. Je dis que sans renfort, ce sera très difficile et par conséquent, il nous faut du sang nouveau.
Seriez-vous prêt à engager un joueur africain ?
En ce qui concerne les joueurs africains, il faut être prudent parce qu’il y a de bons éléments mais il y a aussi ceux qui sont tout juste moyens. S’il y en a un qui peut nous ramener un plus, pourquoi pas.
Il y a ceux qui demandent au président de la FAF de revoir le règlement sur les Africains pour en engager plus. Qu’en dites-vous ?

Je crois que les Africains représentent une solution de facilité. Il faut se pencher sur la formation de nos jeunes et ne pas céder à cette façon de leur barrer le chemin en recrutant des Africains. Personnellement, je suis pour le règlement actuel qui n’autorise qu’un seul joueur africain par club.
Propos recueillis par H. B.

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