Le membre fondateur et rédacteur en chef du quotidien arabophone El Khabar, Athmane Snadjki, nous a quittés ce jeudi à l’âge de 51 ans, après 20 ans de combat dans la presse algérienne indépendante.
Après quelques jours d’hospitalisation au CHU de Beni-Messous, Athmane Snadjki, l’homme qui a consacré sa vie au combat de la presse algérienne indépendante, a été conduit ce jeudi à sa dernière demeure, au cimetière Bouderbila, à Khemis-El-Khechna, dans la wilaya de Boumerdès, en présence de ministres, de personnalités politiques, de collègues de la presse nationale ainsi que de milliers de citoyens venus de sa ville natale. Il y a une semaine, Athmane Snadjki préparait l’édition de samedi dernier du quotidien El Khabar. Aujourd’hui, il n’est plus. Détenteur d’une licence en sciences politiques, Athmane Snadjki a commencé journaliste il y a 25 ans au quotidien arabophone Echâab, avant de se lancer dans l’aventure de la presse indépendante en novembre 1990 avec l’apparition du quotidien El Khabar, dont il était l’un des fondateurs. L’homme qui était connu pour ses positions courageuses et son objectivité dans le traitement de l’information est ainsi parti laissant derrière lui un enfant et une épouse, des compagnons dans l’aventure de la presse indépendante, ainsi que de jeunes journalistes qui se sont vite attachés à lui et qui espéraient apprendre beaucoup de son expérience. Il refusait de s’afficher sur les écrans et les unes des journaux, pourtant c’est à lui que revient le mérite de la réussite du quotidien El Khabar. Ce sont ses collègues et ses disciples qui en témoignent et assurent qu’il a beaucoup fait pour ce journal. Adieu Athmane, au Très-Puissant nous appartenons et à Lui nous retournerons.
Mehdi Mehenni

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